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 Eamon F. Ryan - Une soif de vengeance. [Terminé.]

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Eamon F. Ryan

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Eamon F. Ryan
► Theme song : Temposhark ; Irresistible.
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MessageSujet: Eamon F. Ryan - Une soif de vengeance. [Terminé.]   Eamon F. Ryan - Une soif de vengeance. [Terminé.] EmptyLun 2 Juin - 14:14


Eamon Finnian Ryan

Work your flirt just to get at me



Informations ;


• Surnoms ; Ryan. Rien de plus rien de moins.

• Sexe ; Masculin.

• Âge ; Vingt cinq ans.

• Origine ; Hongrois.

• Motif d'incarcération ; Homicide volontaire, viol et séquestration.

• Sexualité ; Homosexuel.

• Son but ; Sortir de ce trou à rats et enfin pouvoir se venger de son père.

• Groupe ; Dissident.

• Personnage utilisé ; Roronoa Zoro - One Piece.


Questionnaire ;


Petits signes distinctifs; Chevelure verdâtre, trois boucles d'oreilles sur le lobe gauche -jusqu'à ce que Lorenzo lui arrache celle du dessus, il se retrouve donc avec deux boucles dorées et une belle cicatrice, une autre lui barrant l’œil gauche ainsi que sur son torse et sur ses chevilles. Blessures de bagarres. C'est une masse de muscles. Il est grand et possède un sens de l'orientation déplorable.



• Ta musique favorite?

- T'entendre gémir. ♥️

• La partie de ton corps que tu préfères?

- Mes cheveux. Ou mon oreille gauche.

• Ton animal favori?

- Le tigre?

• Si tu faisais un piercing, où le ferais-tu?

- Sur ma queue.

• Masochiste ou sadique?

- C'est quoi cette question de merde?

• Ton jeu préféré?

- Te soumettre. ♥️

• Ta date de naissance?

- Le onze novembre.

• Es-tu fier de ce que tu as fait jusqu'ici?

- Franchement? Non.

• Si tu avais un pouvoir, lequel serait-ce?

- Remonter dans le temps. Ou devenir invisible. Changer d'apparence? Tant de tentations.

• Tu as déjà vu un monsieur tout nu?

- J'ai même couché avec.

• Si demain t'étais un poisson rouge, tu réagirais comment ?

- Je nagerais dans des toilettes, je suppose.

• Pégase, poney ou licorne?

- Écoute, vas te faire foutre.

• As-tu déjà eu des enfants?

- J'aime pas ça.

• Que penses-tu de la nourriture de la cantine?

- Ignoble, comme ta sale gueule.

• Te travestirais-tu pour quelque chose d'important?

- Pour du rôleplay, ça peut-être sympa.



Personnalité ;


Un regard froid se pose sur vous. Levez les yeux et contemplez ceux de ce curieux personnage qui vous toise méchamment pendant quelques secondes avant de le rediriger devant lui, vous ignorant totalement. Sa présence met mal à l'aise, autant que son charisme qui vous fige au premier regard. Il marche lourdement, ses pas résonnant dans les couloirs de la prison. Même si ses mains sont menottées, vous n'aimeriez pas le chercher de peur qu'il les casses afin de vous en coller une. Ryan sourire ? Soit vous allez passer un sale quart d'heure, soit vous avez fait quelque chose qui dû l'amuser... à sa manière. L'humour n'est pas non plus son fort, du fait qu'il fasse des vannes de merde voir noir, très noir. Pourtant, avant il n'était pas comme cela. Depuis son incarcération, ce dernier a changé, est devenu plus violent et voue une haine profonde aux manipulateurs de services et les petits merdeux qui pètent plus haut que leur culs.

Si vous le croisez dans la vie courante, vous diriez probablement que ce mec est agréable, aimable et gentil. Malheureusement, se fier aux apparences n'est pas toujours recommandable. Surtout avec lui. Manipulateur, il n'hésitera pas à vous foutre dans la merde ou bien à soutirer un maximum d'informations afin de parvenir à ses fins. La vengeance le ronge, il parviendra à son but et pourra vous le prouver en prenant encore vingt ans dans les dents.

Tout lui est apporté sur un plateau d'argent, il obtient ce qu'il veut, quand il le veut. Malgré son sens de l'orientation déplorable, ce dernier n'hésitera pas à vous engueuler comme un poisson pourri parce que vous êtes arrivé en retard pour venir le chercher ou que vous êtes en retard au rendez-vous. La peur ? Ce mot ne fait pas partie de son dictionnaire, comme si elle s'était évaporée à l'âge de ses treize ans. Ses yeux sont vides d'expression, avides de revanche, vous mettant toujours autant mal à l'aise.

Il n'empêche que je devais lui attribuer un animal, ça serait un chien. Il aboie fort, mais au fond, il ne mord pas si fort que ça.


Histoire ;


Du sang. Une migraine soudaine... Puis... Le vide.

Je m'appelle Ryan Finnian Eamon, j'ai vingt-cinq ans. Ma mère s'appelle Marizka. Mon père s'appelle Lucio. Mes deux grandes sœurs jumelles... Aiko et Laka.

Je suis le seul a avoir survécu lorsqu'il a tué ma famille.

Mes souvenirs ont beau être flous, je n'oublierais jamais lorsque je les ais vu débouler dans la pièce. Cela faisait déjà quelques années qu'il était partit... Je devais avoir cinq ans. Là, j'en avais dix. Prenant peur, j'étais partit me réfugier dans le placard sous l'évier de la cuisine. J'y allais souvent lorsque mes sœurs et moi jouions à cache-cache. Elles devaient avoir quoi... Trois ans de plus que moi ? On était une vraie petite famille unie. Ma mère nous avait chuchoté de nous cacher, c'est ce que j'avais fait. Je pense que Laka et Aiko étaient au grenier. Là, y avait un espèce de trou assez grand où elles avaient fait une petite cabane. J'espère qu'elles sont là. J'espère qu'elles ne sortiront pas.

Je ne sais pas ce qu'il se passait, mais j'avais un peu peur. Après tout, quand maman était sérieuse, il fallait l'écouter et ne pas jouer. C'était pas un jeu. Je le savais. J'aimais pas ça.

Du petit trou de la serrure, je pouvais observer les pas de deux personnes. Un pantalon noir et des chaussures à talons. Je ne les connaissais pas... Qui étaient ces gens ?

Une voix retentait dans la cuisine. Je pouvais presque reconnaître les voix présentes, sauf... Celle de la femme.

« Lucio d'amour... Comment s'appellent-t-elles encore ?

Aiko et Laka. Mais il ne faut pas leur faire peur. Je veux juste les prendre sous mon aile.

Oh... Et nous faisons quoi de la mère ?

Si elle vient à poser problème, il faudra l'éliminer. Dans ce cas là, je te laisse dans la maison, et je m'occuperais personnellement des filles. Je trouverais une excuse, au final, ce ne sont que des gamines.

Bien, pas de soucis. »

Ils rigolaient. S'en débarrasser ? Comment ça ? Ils voulaient... En faire quoi, sincèrement ? Mes sœurs étaient en danger. Je ne voulait pas qu'elles s'en aillent. Pas avec … Attends. Lucio ? Mais, c'est mon père non ? Que... Qu'est-ce qu'il fait là... Merde.

J'avais juste envie de revoir ma mère, mes sœurs et que tout redevienne comme avant. Je ne pouvais même pas sortir, j'avais promis.

Les bruits de pas s'éloignaient jusqu'à disparaître. Je ne les voyais plus, mais je ne pouvais pas bouger. Je fixais la pièce de par le petit trou, jusqu'à voir un œil se placer devant le mien. Je sursautais mais ce n'était que celui de ma mère, qui me murmurait de ne pas bouger.

« Reste là, n'aies pas peur et ne bouge pas. Je vais essayer de les tenir à distance. Ils ne te trouveront p- »

Sa voix s'était stoppée nette alors qu'elle s'était redressée, comme pour paraître normale. Elle ne voulait pas qu'on me trouve. Au bruit, je pouvais savoir qu'elle avait prit quelque chose dans ses mains, un couteau, certainement. Puis, d'autres bruits de pas. Des talons. C'était donc la femme ? Non, je veux pas... Elle va lui faire du mal. Aller maman, sauve toi, laisse moi ici ! Bordel, si je pouvais faire quelque chose...

J'entendais tout ce qui se passait mais je ne comprenais rien à la tournure des phrases.

Tout ce que je me souviens, c'était ce cri. Qui venait de crier ? Comment ? Je revenais près de l'endroit où je pouvais plus ou moins apercevoir la scène. Du sang. C'était rouge et ça colorait le sol. Puis, une voix. Pas celle de ma mère, qui retentissait entre les murs de cette pièce.

« Oh, on fait moins la maligne là... mh ? Je trouverais ton fils aussi. Nous n'en avons pas besoin. Juste, Aiko et Laka. Après tout, ce gamin est beaucoup moins attaché à son père, il pourrait nous apporter des problèmes.

Vous êtes... Des monstres.

Des monstres ? Oh, non. Nous voulons juste un meilleur avenir pour les filles de cet homme. Rester dans ce genre de milieu n'est pas bon pour elles, je pense que vous ne comprenez pas l'importance et de l'intelligence de ces jumelles. Et savoir qu'elles viennent de votre ventre m’écœure.

Et bien... Vous n'avez qu'à en faire avec cette ordure, au lieu de vous en prendre à mes filles !

Non, je ne suis pas assez bien pour lui. Alors vous, c'est encore... Moins valorisant. Je ferais en sorte que vous ne puissiez plus en faire, ça vaudrait mieux... Non ? »

Je voyais un sourire, un large rictus qui lui barrait le visage alors qu'elle lui arrachait le couteau de ses mains. Non... Laisse la, merde ! Fou lui la paix, elle a rien fait !

J'avais envie de crier, de hurler. Mes larmes ne se retenaient pas. Ma main retenait les sanglots et je restais en silence devant la scène qui se passait devant mes yeux. J'avais envie de fermer les yeux mais je n'y parvenais pas. Je fixais, face à moi, l'horreur qui se déroulait.

La lame se rapprochait dangereusement des cuisses de ma mère alors que je ne comprenais rien de ce qu'elle allait faire. Je fermais les yeux sous la scène qui se produisait. Je n'avais vu que le couteau aller et venir dans son entrejambe alors qu'elle criait presque de douleur. J'avais l'impression qu'elle se retenait pour ne rien dire, pour ne pas alerter mes sœurs peut être ? Ou... Simplement pour éviter que j'entende ça. Je ne savais plus ce qui se passait, c'était un cauchemar... J'allais me réveiller. Je n'aime pas les cauchemars. Puis... Les soupirs s'étaient arrêtés. Un grand silence, jusqu'à ce que j'entende un rire nerveux.

« Ah... ahahah ! Je l'ai tuée ! Chéri ! J'ai accompli ma mission ! Par contre, je ne trouve pas le gamin... »

D'autres pas se firent entendre alors que le corps restait là, inerte au sol.

« Bien. Et le gamin ? Pas de nouvelles ? Oh, au pire il s'est barré en courant. Ça peut être drôle, si je viens à le revoir plus tard. Je me demande comment il grandirait. J'ai eu les gamines, on peut partir. »

Puis le trou noir. Je pense que je ne me suis pas réveillée avant de voir le policier en face de moi.

La lumière était forte, les ténèbres n'étaient plus. Enfin, presque.

« Hé, mon p'tit gars, ça va ? Tu te sens mieux ?

… Je... »

Les éléments refaisaient surface petit à petit. Le sang, les cris, les pleurs, ces voix.

Je m'appelle Ryan Finnian Eamon, j'ai dix ans, ma mère et mes deux sœurs sont mortes. Mon père est un meurtrier.

« Ma mère, elle est où ! Mes sœurs, que... Je veux les voir, maintenant !

Calme toi, s'il te plait... Je sais que la situation est horrible mais, il faut que tu m'expliques ce qu'il s'est passé. Tu aimes le cacao ? Je vais aller t'en faire une tasse. Je reviens. »

L'horreur de la situation me revenait comme un boomerang, que je lançais pour qu'il s'en aille loin de moi... Avant de revenir encore plus fort. Je ne pouvais pas nier les événements, je ne pouvais les fuir.

« Tiens, bois ça, ça va te réchauffer. »

Cette après-midi, je suis resté au poste de police, alors que ces hommes essayaient de me changer parfois les idées, me souriant malgré ce qui venait de se passer. Je me sentais pas mieux mais... C'était ça en moins.

« Ton père n'était pas là ce soir ?

… Non. Mes parents sont divorcés et je ne l'ai plus revu depuis longtemps. Je pense qu'il est partit loin.

Mh, bien. On va devoir te loger dans un centre qui accueille pas mal d'enfants de ton âge, je connais la dame qui s'occupe de ça et je peux t'assurer qu'elle est vraiment gentille. »

Je voulais pas aller là bas. Là bas, les enfants étaient méchants. Ils me jugeaient pas mon physique un peu trop frêle et mon air sévère. Je ne pouvais pas oublier ce qui s'était passé. Un jour auparavant , tout se passait bien et le lendemain... C'était l'enfer total.

On me regardait de loin. « regarde, c'est le petit nouveau... Il est bizarre, il parle pas beaucoup. Tu penses qu'il est muet ? Peut être qu'il a trop peur qu'on le bouffe ! Ahahah ! »

Je ne pouvais plus en supporter d'avantage. Trois jours après, lors de la récréation, j'étais partit. J'avais prit peu de choses avec moi, dont quelques photos, l'anneau que ma mère portait au doigt que j'avais attaché à une chaîne autour de mon cou et d'autres babioles.

Il faisait froid. Le vent me gelait les os.

Claquant des dents, j'avançais dans les ruelles. Je voulais au moins trouver un endroit isolé. Je ne savais pas où j'étais, je retrouvais pas ma maison.

J'avais trouvé un endroit assez bien, près de la gare dans un petit espace de verdure. Là, il n'y avait pas de vent grâce aux maisons qui faisaient office de paravent. Je m'étais endormi là, certainement jusqu'au lendemain.

Lorsque j'avais ouvert les yeux, un croissant et une bouteille de lait était près de moi, dans un espèce de tissu blanc. Je pouvais voir une femme s'éloigner de ma direction. Merci. J'avais pas pensé à prendre de la nourriture, je pensais rentrer bien plus vite chez moi.

Où j'étais ? J'en savais rien. Je ne reconnaissais pas les rues et je pense que je m'éloignais de plus en plus.

Puis, j'ai suivi une ruelle jusqu'à ce que j'entende des voix. Y avait des gens dans ce coin ci ? Je pouvais les entendre rigoler et se bagarrer. Malgré ça, je sentais qu'ils étaient pas si méchants que ça.

« Oh, regarde, y a un gosse là bas ! »

Il couru vers moi. Ce type avait peut être quelques années en plus de moi, enfin, je pense.

« Salut, dis, t'es du coin ? Tu t'es perdu ?

Je... Oui.

Viens alors ! J'vais te présenter à des amis. »

Ce garçon là ne m'avait fait aucune réflexion, juste un sourire et c'est tout. Ils me demandèrent ce ue je foutais là et j'avais simplement dit...

« Mes parents sont morts, du coup j'suis censé être dans un refuge. Mais je me suis barré. J'ai pas ma place là bas.

Je vois... »

Ils s'étaient regardés quelques instants en murmurant quelques choses d'incompréhensibles avant de me sourire.

« Tu veux rester avec nous ? C'est pas le luxe mais on a du chauffage, de la bouffe, tout ça. Par contre faut se démerder un peu pour les vivres, mais tu pourrais t'en sortir facilement, t'as une bonne carrure pour ton âge tu sais ! »

J'avais accepté. En même temps, vu dans l'état que j'étais... Ne pouvant aller nulle part, ne pouvant me fier à personne... Sauf à eux, étrangement. Je sais pas, je me sentais... Bien. Comme une deuxième famille je pense.

Je m'appelle Ryan Finnian Eamon, j'ai quinze ans. J'ai tué quelqu'un.

« Merde, cassez-vous ! »

On voulait juste récupérer un peu d'argent quoi, on avait pas envie de le tuer. Le problème, c'est que le taper au crâne avec un marteau n'était pas sincèrement la meilleure des idées.

Je traînais la plupart du temps avec Kyllian et Jordan, deux autres gamins un poil plus âgés que moi... Genre un an ou deux. Bien sûr, on faisait des conneries en volant dans les marchés lorsqu'il y avait de la nourriture à portée ou bien dans les caisses quand le vendeur avait le dos tourné... Mais là, on avait tué un innocent.

Quelques années passèrent depuis l'incident. J'avais dix-huit ans.

Notre chef, Sam, de vingt ans, venait de clamer haut et fort une réunion qui devait se produire dans notre piaule préférée.

Sauf que la soirée s'est mal finie. Pas pour nous, juste pour ce que la suite allait nous annoncer.

Le problème, c'est qu'il nous manquait de l'argent. Et qu'un certain Michelange nous avait proposé quelques petits boulots « sympas ». Au début, c'était dérober quelques marchandises et les lui ramener, on était bien payés donc on continuait. On voulait plus d'argent. La cupidité est un vilain défaut comme certains diraient. Après, c'était de prendre des photos pour prouver que telle ou telle personne trompait son mari/sa femme avec tel ou tel monsieur/madame. Et on avait un peu plus d'argent à chaque fois. Sauf qu'un jour, on nous a demandé de faire un meurtre.

C'est pas comme si on allait refuser, puis on en avait déjà tué un et on savait qu'on se ferait pas prendre. Non, tout le monde sait ça.

On avait de l'argent et ça nous suffisait. Donc on continuait de tuer pour le plaisir du patron... Duquel on avait jamais vu le visage. J'aurais jamais voulu le voir, d'ailleurs.

Cette situation nous convenait à tous, on buvait, mangeait et j'avais même eu une relation avec Kyllian. Le soir, on se retrouvait et je l'allongeais sur le lit, profitant comme je le voulais de son corps.

Ainsi se déroulait notre petite vie ; Sexe, boisson, argent, meurtres.

Je ne comptais plus mes morts. J'avais prit l'habitude ? Peut être.

Je m'appelle Ryan Finnian Eamon, j'ai vingt ans et je pense qu'on va se faire chopper.

On pouvait entendre le bruit de pas des policiers qui nous coursaient. Merde, la femme du gars qu'on devait assassiner avait appelé les flics. Je détallais à toute vitesse alors que mon cœur ne suivait pas. Jordan et moi étions accompagnés du chef, d'ailleurs. Ce soir là, les flics ont eu Sam.

Sam est mort. Merde.

J'avais à peine eu le temps de me retourner que j'avais entendu un coup de feu, puis son corps tomber en avant, alors qu'il commençait déjà à perdre du sang. Il m'avait lancé un regard comme pour dire « barre-toi et laisse moi derrière. » … je voulais pas. Mais je l'ai fait. J'ai lâchement abandonné un ami. Ce type m'avait sauvé la vie quand j'étais gosse et il le refaisait à nouveau. Je t'oublierais jamais.

Ce soir là, j'ai dû expliquer à Kyllian et aux autres comment on avait perdu notre leader. J'étais mal. Pourtant, on avait réussi à s'échapper. Mais c'était vide.

Kyllian avait donc reprit son grade et dirigeait les troupes.

Tout se passait bien, jusqu'à ce que j'atteigne mes vingt-deux ans.

Ce jour là commençait comme d'habitude, je sortais de ma chambre tout en ouvrant ma canette de soda, une cigarette entre mes doigts. Je revenais de chez le coiffeur à ce moment là. Les cheveux bruns, c'était fini. Pourquoi ne pas tenter le vert ?

Le lendemain c'était mon anniversaire. Toute la troupe était là, à me faire des cadeaux comme par milliers. Puis t'as Kyllian, ce bon vieux gars qui me tend cette boite.

« Tiens, histoire que tu assumes un peu plus ton homosexualité !

Putain, mec, t'as foutu quoi encore...

Hé, les jettes pas, elles sont belles et elles m'ont coûté la peau du cul ! »

Trois boucles d'oreilles dorées. De petits cylindres qui pendaient entre mes doigts. J'allais tout de même pas foutre ça, si ? Attends, trois en plus, merde. J'étais pas chaud. Mais au final je l'ai fait. J'ai pas chialé, mais dieu que ça faisait mal sur le coup, surtout dans le cartilage.

« Aah.. Bordel.

Bah voilà, ça te va bien, tu trouves pas ? »

Il me regardait avec ce sourire totalement idiot. J'l'aimais bien. Je dirais pas que j'étais amoureux, mais il avait toujours été là pour moi. Un pote, un sex-friends, un confident.

« En plus, mate-toi, t'es super classe avec ta nouvelle coupe !

Ouais, ça me va pas trop mal. Merci. »

Je lui avais sourit. Il m'avait sourit.

Le lendemain, je me réveillais, effleurant les bouts de métal à mon lobe d'oreille gauche. Ah ouais, je les avais oubliées celles-là.

Du coup, je me levais en me dirigeant vers le quartier général, cet espèce de vieux hangar qu'on avait rénové pour nos réunions ou juste pour faire des fêtes dans la cave juste en bas.

Mais ma plus grande surprise fut de voir Kyllian avec ce type. Je pouvais le voir, aux côtés de cette femme blonde. Tout me repassait dans la tête.

Du sang. Une migraine soudaine... Puis... Le vide.

Je serrais les dents tout en m'avançant, mon cœur s'accélérait. J'avais envie de faire un autre meurtre, là tout de suite.

« Oh, Ryan ! Tiens, j'te présente Lucio et sa délicieuse femme, Karen ! C'est une longue histoire, tu vois notre chef là ? Michelange ? Ben en fait c'était juste un pseudonyme. C'est lui notre patron au final, depuis le temps qu'on attendait ce mo-... Ryan ? H-Hé ! Calme toi putain ! »

J'avais retenu mon poing jusque maintenant. Une goutte de sang perlait des jointures de mes mains, alors que mon regard persistait sur cet odieux personnage qu'était mon père.

Tout me repassait. Cet homme me donnait envie de vomir. Je le voyait encore se relever en frottant sa lèvre fendue, souriant en me toisant de cet air méprisant.

« Ryan, tu m'as manqué. Je vois que tu as grandi... Et que tu es toujours aussi stupide. Comment vont tes sœurs ?

Ta gueule.

Ce n'est pas ainsi qu'on parle à son père tu s-

TA GUEULE ! »

J'avais brandit mon couteau ce jour là, je l'avais limite planté dans la gorge de sa dulcinée.

« Ou je la tue. »

Son attention jonglait sur nos regard, passant du mien au sien avant qu'il ne se redresse et salue Kyllian comme si de rien n'était.

« C'était une joie de m'entretenir avec vous... Mais vous voyez, je dois partir. »

Et il avait détallé comme un lapin. Je gueulais sur Kyllian pour qu'il le course mais rien à faire, il ne bougeait pas.

« Qu'est-ce que tu fou bordel, Ryan ?!

C'est mon connard de père, il a tué ma mère est mes sœurs putain ! »

Mais c'était trop tard, cet enfoiré avait prit la poudre d'escampette.

Par contre, Karen était là. Dans mes bras, le couteau sous la gorge. Son mari l'avait lâchement abandonné ? Bonne affaire. J'avais donc de quoi prendre ma vengeance ce soir.

Elle était là, attachée à des chaînes dans le sous-sol. J'avais prit soin de la bâillonner pour éviter le moins de bruit possible.

« Tu es triste... De savoir qu'il t'as laissé comme ça ? »

Je passais ma main sur sa joue alors que je la sentais trembler.

« Tu sais... Je me souviens encore très bien de ce qui s'était passé la dernière fois. »

Ma main descendait sur son corps, effleurant cette poitrine sans importance, descendant sur ce ventre pas plus important que ça... Avant de finir entre ses jambes. Je ne la touchais presque pas, mais ça suffisait à la faire frémir.

« Je pourrais... T'engrosser, là, tout de suite. Ça te ferait quoi, d'être enceinte du fils de cette femme que tu méprises tant ? »

Son regard croisait le mien, puis redescendait sur l'endroit où j'avais posé ma main. J'avais envie de faire plein de choses, là, lentement. Histoire de la voir souffrir. La tuer trop rapidement serait bien trop simple et pas assez satisfaisant.

« Tu sais, je me souviens de ce que tu avais dit. Vouloir un meilleur avenir pour Aiko et Laka... En les tuant ? Pauvre folle. »

Ma main se retirait doucement, cette femme m’écœurait tout autant que son corps.

« Alors... Nous allons commencer par quoi ? Où te touchait-il ? Que faisait-il ? Est-ce qu'il était... Sauvage ? »

Le couteau que je gardais dans la poche de ma veste fut doucement sortit. Je le tenais, alors que sa lame commençait à entailler ses vêtements.

Je voyais ses larmes couler. Oh, la pauvre pleurait.

« Sèche donc ces larmes... Je vais essayer d'être le plus doux possible. »

La lame l'avait presque déshabillée, ayant tailladé la peau à certains endroits. De fines coupures, pas vraiment profondes mais assez pour la faire saigner. Elle bougeait bien trop.

« Regarde ce que tu fais... Je suis en train d’abîmer un si joli corps... Tu te rends compte de ce que va dire Lucio quand il te retrouvera ? »

Enfin, si il venait à la retrouver un jour. Car je ne l'ai pas laissée repartir aussi rapidement.

Je pouvais voir son corps se contracter au moment où je m'étais immiscé en elle. Je pouvais la voir vouloir crier alors que je plaquais ma main contre sa bouche. Et le pire dans tout ça, c'est que je me délectais de voir son visage dénué d'espoir. Elle était foutue. Elle le savait.

J'avais fini le premier round avec elle.

« Tu ne t'es pas montrée sous ton plus beau jour ma belle... Je vais te laisser te reposer. On se voit demain ? »

J'avais à nouveau effleuré son visage de mes doigts, la laissant ainsi, le corps presque ensanglanté et souillé de ma semence.

Et encore, ce n'était rien comparé à la suite.

Je rentrais dans mes appartements après avoir verrouillé la porte. Kyllian me regardait d'un air grave, ainsi que Jordan qui se triturait le bout des doigts, bouffant même ses ongles.

« Qu'est-ce que tu vas en faire ? »

Le plus âgé, Jordan, était en train de flipper.

« Je sais pas. » que j'avais répondu.

Le lendemain, j'étais retourné là dessous avec une bouteille d'alcool.

« Salut ma beauté. Bien dormi ? »

Elle ne me répondait pas. Juste là, blottie dans un coin.

« Oh, mais c'est vrai... Tu ne peux pas parler. C'est dommage ? »

Je la regardait dans les yeux alors que je sortais la bouteille, buvant une bonne gorgée.

« Tu as soif ? »

Je la lui tendais, n'attendant pas de réponse avant de la reprendre.

« Non ? Tant pis. »

Je sortais un simple poignard de ma poche.

« Tu as vu ? Je l'ai reçu ce matin. Joli n'est-ce-pas ? Avec une finition vraiment extraordinaire... Regarde-moi cette lame ! Longue, fine, je suis sûre qu'elle est parfaite pour ce genre de chose. »

Son incompréhension me faisait rire. Avait-elle oublié ? J'allais lui rafraîchir la mémoire.

« Tu disais qu'elle n'était pas digne... Mais je ne pense pas que tu sois mieux. Qu'avais-tu dis encore? Oh, oui, c'est vrai. "Non, je ne suis pas assez bien pour lui !"Ahahah, tu te rappelles? »

Elle avait comprit. Juste avec le regard qu'elle m'avait lancé, je savais qu'elle le savait. Je riais face à elle.

« Enfin... Tu vas enfin pouvoir ressentir cette mort merveilleuse. »

J'écartais ses horribles jambes pour y présenter la dague, la lame pénétrant lentement la chair. Le bâillon ne servait presque à rien, bien que ses cris étaient retenus par l'enceinte de ces murs.

« Crie autant que tu le pourras. J'aime les entendre, laisse moi don de ta belle voix... »

C'était complètement en elle. Le sang coulait sur mes mains, tant je continuais les vas et viens. Au même rythme que la veille.

Jusqu'à ce que son corps ne tombe d'épuisement, inerte. Je pense qu'elle était définitivement morte. J'ôtais cette dague de son corps pour le regarder. La finition était balayée par ce liquide rouge. Je me redressais, l'observant avant de sortir de là comme si de rien n'était.

Kyllian et Jordan étaient là. Ils me regardaient sans rien dire. Puis y avait ce type. Leo ? Je pense.

Ce crétin m'avait vu. Ouais, j'avais pas encore prit ma douche.

« Oh merde. »

Et il avait détalé. Oh le con.

« Putain mais Kyllian, va le rattraper, il va nous dénoncer si il agit comme un abruti ! »

C'était un nouveau du clan, je l'avais vu quelques fois mais pas tant que ça. Mais là, j'étais dans la merde.

J'étais en train d'essayer de faire partir le sang quand j'entendis les alarmes des flics. Et là, je savais que j'étais foutu. Le corps n'était pas caché, j'avais du sang sur la gueule et sur les mains... J'avais violé une personne et tué des centaines d'autres.

« LES MAINS EN L'AIR ! »

Je soupirais.

Autant avouer ses fautes, de toute façon, je doute qu'ils penseront que je faisais juste une tarte aux cerises.

« Ryan Finnian Eamon, après avoir été accusé de séries de meurtres, violé et tué cette femme ainsi que d'avoir créé des vandalismes depuis quelques années... »






Flyremoon ;


• Comment es-tu là ; Quelle question.

• Code ; Validé. Je pense.

• Âge ; Dix-huit petits chatons.

• Pays ; Belgique.

© Flyremoon.


Dernière édition par Eamon F. Ryan le Mer 28 Jan - 1:31, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Eamon F. Ryan - Une soif de vengeance. [Terminé.]   Eamon F. Ryan - Une soif de vengeance. [Terminé.] EmptyMer 11 Juin - 13:44

    ENFIN TERMINÉ. LIBÉRÉE DE CE SUPPLICE QU'EST LA FICHE. AHAH. Bon, bref, je m'auto-valide, fuck off.
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Eamon F. Ryan - Une soif de vengeance. [Terminé.]

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