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 Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal.

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Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal. Empty
MessageSujet: Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal.   Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal. EmptyDim 4 Oct - 22:32



Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal. 900147Adrianeyes


Lorente Adrian



• Sexe ; masculin
• Âge ; 21 ans
• Origine ; Péruvienne
• Motif d'incarcération ; Homicide volontaire
• Sexualité ; Bi
• Groupe ; Dissident
• Emplacement du Bracelet ; Poignet droit
• Personnage utilisé ; Dante - Ninja Theory


• Ta musique préférée ; Toutes celles qui apaisent, par leur douceur.
• Ton fétiche ; La haine ?
• Dr Pepper ou Coca ; Les deux ! Je prends tout.
• Grand ou petit ; Moyen. Je suis chiant hein ?
• Ton habit préféré ; T-shirt, jean, veste..? Du moment que c'est confortable...
• Ta série préférée ; J'ai rarement eu l'occasion de regarder la télé, mais j'ai un bon souvenir de The Walking Dead.
• Tu aimes les concombres ? ; ................ Hé, tu me drague c'est ça ?


Physique ;



"Putain, mec, va te laver, fais un truc ! Reste pas comme ça !"

Ces mots, Adrian les a entendu des dizaines de fois. Non pas qu'il ait une mauvaise hygiène corporelle, bien au contraire, mais la plupart du temps, son visage est jonché de sang, de blessures telles qu’hématomes, cocards, écorchures, etc... Presque chaque jour, a lieu dans sa journée un ou plusieurs incidents telles que bagarres ou pétages de câbles,et forcément, le résultat n'est jamais très beau à voir. De plus, sous ses yeux bruns reposent la plupart du temps des cernes bien marquées par son manque de sommeil.

Il se rattrape néanmoins avec le reste de son corps, dont ses cheveux noirs comme jaie, ces derniers étant légèrement rasés sur les côtés de son crânes, et retombant sur son front en quelque mèches désordonnées. Son torse quand à lui est pourvu de muscles fins et discrets, tout comme ses bras et ses jambes. Ils sont le résultats de longues  heures de musculation dont il semble être fier.

Au niveau vestimentaire, Adrian se limite aux jeans, t-shirts, vestes, gilets, et autres simplicités qui le rendent assez discret physiquement parlant, puisqu'il n'a aucun tatouage et ne porte que rarement un unique piercing noir à l'oreille droite. Pour résumer, son apparence est plutôt passe-partout. C'est son comportement qui le fait se démarquer des autres.


Caractère ;


Adrian est de ceux qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. C'est même lui qui va venir écraser les votres, au moindre agissement de votre part qu'il prendra comme une provocation. Un regard de travers, une remarque se voulant anodine, un rire mal placé... Il lui en faut peu, très peu, pour que l'envie de se montrer violent lui prenne. De ce fait, Adrian est un habitué des cellules d'isolement. A chaque fois qu'il en sort, le détenu essaie de ne pas se faire remarquer pendant quelque jours, puis recommence à foutre le bordel, si bien qu'on le force à voir le psychologue régulièrement.
Certains gardiens ont même avoué le trouver simplement taré. D'ailleurs, ça en arrangerait plus d'un de savoir Adrian en asile plutôt qu'en prison. Nombreux sont ceux à vouloir éviter son sale caractère borné à tendance dominatrice, sans parler de son égoïsme,  son égocentrisme et tout le tralala qui emmerdent ses potentiels interlocuteurs.
En effet, il est peu agréable de lui tenir compagnie en prenant en compte sa capacité à péter un câble pour tout et n'importe quoi. Avec de la chance, on peut parfois le trouver calme et docile, souvent lorsqu'il tient une cigarette entre les dents. Mais dans le cas échéant, on a pratiquement à faire à un animal sauvage, dont les actions sont tout bonnement imprévisibles.

Adrian est une brute lâche et orgueilleuse, incarnant l'immaturité même.                                      Tel un enfant, la plupart de ses crises de colère sont de simples caprices traduisant son impatience, car il ne sait se montrer tolérant ou raisonnable dans son quotidien. De plus, en aucun cas, l'on ne peut compter sur lui en matière de sagesse ou même de promesse ; ce serait trop lui demander, puisqu'il est aussi extrêmement faignant et paresseux.

Enfin bref, vous l'aurez compris : lui trouver une quelconque qualité autre que sa force et sa tenacité est une tâche grandement difficile.



Histoire ;


Moi dans ma vie, j'ai fais pas mal de grosses conneries. Enfin, c'étaient plutôt de BONNES conneries : justifiées, utiles, marrantes, tout ça. Enfin, pas de quoi en faire toute une histoire. Même si cette partie existe justement pour ça. Enfin bref, tout a commencé quand j'étais encore qu'un sale gosse pourri gâté. Je détestais obéir, je détestais me sentir faible, et bien qu'étant un vrai monstre avec mes parents, ceux-là arrivaient tout de même à ne pas se faire trop marcher sur les pieds. Ils s'énervaient pas souvent, sauf quand ils en pouvaient plus de bosser. D'ailleurs je les respectaient pour ça : mes vieux étaient capables de bûcher non stop jours et nuits juste pour me nourrir. Enfin, à l'époque je m'en foutais complètement, nan, j'avais d'autres chats à fouetter.

Comme mes géniteurs étaient trop occupés à gagner leur vie, je faisais le trajet -matin et soir- pour aller à l'école, à pied, tout seul. Rien de dramatique jusque là (quoi que, y-a des jours où ça me faisait bien chier). Nan, le problème, c'est qu'on habitait un quartier craignos avec sa part de délinquants, de personnes "peu fréquentables" comme l'aurait dit ma mère. Et moi, pendant longtemps, je me suis fait racketté mes kinders bueno sur le chemin de la maison. Ouais, y-avait ces gros connards qui me frappaient juste pour avoir leur dose de glucides quotidienne ! Quelle bande d'enfoirés... À cause d'eux, j'avais plus de goûter, et je me sentais obligé de me venger sur mes camarades de classe. Bon, je leur faisais pas grand chose hein, mais j'avais trouvé un nouveau moyen d'emmerder mes parents en tout cas. Ils se faisaient convoquer tous les quatre matins à cause de moi. Puis, un jour, j'ai fini par me plaindre. Mes bourreaux avaient eu beau me mettre la pression pour que je ferme ma gueule à leur sujet, ben moi à côté, j'en avais vraiment ma claque (sans mauvais jeu de mot).

J'avais pourtant tout essayé : les snickers, les gaufres, les M&M's... Mais ils bouffaient de tout, ces gros porcs ! Même les pancakes dégueux de ma mamie ! Donc, j'ai prévenu mes parents, leur ai expliqué la situation, et ils ont trouvé THE BEST SOLUTION EVER.

"Bon bah t'iras à l'école en voiture maintenant!"

YEAH, MERCI PAPA. Ils devaient pas en croire un seul mot, de mon histoire de harcèlement à la con. Même mes blessures, à leurs yeux c'étaient de ma faute puisque je tapais tous les débiles de ma classe. Dans une bagarre, au primaire, tu te fais forcément arracher les cheveux jusqu'au sang dans la cour de récré, c'est bien connu. Et après on se demande pourquoi je me les coupe aussi court aujourd'hui...

Bref, pour me conduire en cours matin et soir, on désigna le meilleur chauffeur qui soit : Anthony Sôleyres. Mais qui était donc Anthony ? Tout simplement une bonne connaissance et ex-collègue de mes parents. Au début, je le prenais pour un gros abruti (et j'avais pas totalement tord en vérité) mais on a rapidement appris à se connaître et à bien s'entendre. Je l'adorais, et il devint très vite un véritable grand frère à mes yeux, si bien qu'il venait me récupérer ou me garder à la maison dés que mes parents étaient dans l'incapacité de s'occuper de moi. Il m'aidait à faire mes devoirs, à draguer les filles, à ouvrir des bières aussi. Et plein d'autres trucs utiles ! Ce gros thug cachait même un petit flingue dans son garage. C'était, en quelque sorte, notre petit secret ! D'ailleurs, cette complicité aurait pu durer très longtemps si il n'avait pas commencé à devenir un peu trop proche de moi à mon goût. Vous savez, quand quelqu'un se colle un peu trop à votre corps sans raison apparente. Que ses gestes sont audacieux, un peu hésitants parfois... Enfin, rien de grave ou d'alarmant, jusqu'à l'anniversaire de mes douze ans. Un peu après cette fameuse date, je trouvais Anthony légèrement... Étrange. Il semblait prendre ses distances avec ma mère et mon père, pour au contraire devenir surprotecteur avec moi. Parfois, dés qu'un semblant de fièvre faisait à peine rosir mes joues, il m'obligeait à rester au lit toute la journée, agissant comme si j'avais une maladie grave. Mais surtout, il venait s'allonger contre moi et passait son bras autour de mes épaules, toujours de façon trop sensuelle à mes yeux. Ça me faisait chier. Je comprenais pas.

J'avais l'impression qu'il me prenait en sa possession, qu'il essayait de faire en sorte que je lui appartienne tout entier. Je me sentais oppressé. Très vite, sa présence devint pour moi une source de malaise. Mais je n'osais rien dire, une nouvelle fois, par peur de le perdre, car j'étais tout de même attaché à lui. Enfin, j'étais aussi en colère. C'était fatiguant de devoir passer quasiment tout mon temps avec un type aussi... Malsain ? Ouais, c'était ça le mot. Tous ces élans affectifs, là, c'était plus qu'embarrassant. J'en étais venu à me demander si il était pas amoureux de moi. Mais, il avait au moins une trentaine d'années...

Quelque mois plus tard, Anthony me touchait littéralement. Sans déconner, ce mec me caressait vraiment le zgeg ! J'étais encore petit, je comprenais pas, et je flippais carrément quand ça arrivait. J'avais la haine... J'avais envie de... De lui en foutre une ! Mais j'y arrivais pas, je restais immobile, muet, terrorisé, comme un faible, comme une merde.

Il se passa trois semaines avant que je ne me décide à agir. Il m'avait pousser à bout. Alors j'ai tout balancé à mes vieux, mais encore une fois, ils ont pensé que tout ça sortait de mon imagination.

Je me pris donc en main, et décidais de régler tout ça par moi-même. J'avais encore peur de ce qu'il pouvait se passer si jamais je l'attaquais de front, avec les poings, comme je l'avais prévu. Si jamais... Ça allait plus loin... Enfin, voilà quoi. Je savais que cet enculé était prêt à tout. Dés la première seconde durant laquelle il a glissé sa main dégueulasse dans mon froc, j'ai perdu toute confiance en lui.

J'ai cherché pendant longtemps des solutions. Puis, un soir où mes parents rentraient tard, je l'ai shooté aux somnifères. Il m'a suffit d'en verser la moitié d'un flacon dans sa bière pour qu'à peine quelque minutes plus tard, Anthony tombe dans une profonde somnolence. Ensuite, tout s'est passé très vite. J'ai pris un câble HDMI, je l'ai passé autour de son cou par deux fois, et j'ai tiré, tiré, tiré, tiré...

C'était drôle. Il était tout rouge, il comprenait rien. Un peu comme moi quand il me tripotait. Seulement, la tâche était difficile, car la force me manquait. J'ai donc pris en vitesse un couteau de cuisine, et j'ai saigné sa gorge comme on découpe un bœuf bourguignon. J'avais déjà vu ça dans Master Chef.

Quand le gros porc a finalement cessé de respirer, je ne me suis pas senti plus soulagé, mais je pouvais être certain que désormais, je serais plus emmerdé. Nan, plus jamais. D'ailleurs, j'avais de nouveaux objectifs à présent. Parce que les mecs qui me faisaient chier au primaire, je les avais pas oublier. Nan nan nan... Je voulais les saigner eux aussi. Sauf qu'entre temps, mes parents sont rentrés à la maison. Ils ont vu le cadavre, le couteau, le sang... Mais bien sûr, ils ne pensaient pas que j'étais responsable. Et je n'ai jamais osé le leur avouer. De toute façon la juge pour mineurs l'a fait à ma place. Mon crime était si peu soigné qu'après une brève enquête, les flics avaient tout de suite compris qui était le coupable, c'est à dire moi.

Trois jours. C'est le temps de répit qu'on m'a accordé avant de m'emmener dans un centre de détention pour mineurs. J'en voulais terriblement à mes parents pour ne pas s'être battu plus que ça pour moi. J'avais pas envie d'aller là-bas, oh que non. Je profitais du temps libre pour demander à mon père de m'emmener chez Anthony, histoire que je récupère quelque affaires... Mais en vérité, je voulais simplement récupérer l'arme à feu qu'il planquait. J'allais donc discrètement m'en emparer dans un coin de son garage, la glissant dans mon sac sous mes vêtements. Je ne comptais pas la porter en maison de correction, puisque de toute évidence, j'allais être fouillé à mon arrivée. J'enterrais donc le flingue dans le jardin familial, juste sous le buis en face de ma chambre, dans le but de la récupérer après ma libération.

Je dû passer cinq ans dans cet établissement pénitentiaire, loin de chez moi, de mes parents, du confort, et de mes putains de kinder. Là-bas, c'était l'enfer. Sans déconner. Le genre d’expérience qui endurcit, qui marque la vie. Ouais. J'étais parmi les plus jeunes, et pourtant j'étais l'un des pires. Ce qu'il s'est passé en ces lieux, je préfère ne pas m'attarder dessus. Ça fait partie des choses que je préfère oublier. Mais dîtes-vous que pendant longtemps, je faisais partie des victimes, et qu'à la fin de mon séjour, j'étais un bourreau. 'Faut dire que j'avais pas l'intention de me faire maltraiter tout le long de ces cinq années. Et pour ça, j'ai même violé tous les petits chieurs à ma portée. On a dû me transféré un paquet de fois pour toutes mes conneries d'ailleurs. Pourtant, je prenais juste exemple sur mes aînés, là-bas.

C'est probablement cette phase extrêmement difficile qui a forgé mon caractère. Pourtant, en aucun cas, elle n'a été enrichissante. Quoi que, elle m'a permis de m'essayer à la musculation et d'y prendre un certain plaisir.

Enfin bon, une fois dehors, pour mes dix-huit ans, j'étais déboussolé. J'avais retrouvé mes parents, mon confort, toutes mes affaires... Ah ça, j'étais soulagé d'être rentré. Vraiment.

Puis, quelque jours plus tard, je me suis souvenu du flingue que j'avais enterré. Ça m'a fait pensé que j'avais laissé vivre mes premiers bourreaux pendant plus de huit ans. Fuck... Il m'a fallut du temps pour me remotiver à les buter. Après tout, c'était leur faute si j'avais vécu un véritable enfer ces derniers temps.

Bon, j'avoue, les retrouver, ça a été super long et super dur. Mais avec cette haine qui me tenaillait l'estomac, je pouvais pas me permettre d'abandonner.

Mes parents m'avaient demandé de ne plus faire de conneries. Ils disaient avoir beaucoup souffert pendant mon absence... Mais ils avaient quand même trouvé le temps de pondre un nouveau gosse pour me remplacer. D'ailleurs, celui-là, mon petit frère, je pouvais pas le sentir. Le pire, c'est que physiquement, il me ressemblait trait pour trait, du moins quand j'avais son âge. Et ça, j'ai jamais pu le supporter. On aurait dit une version améliorée de moi-même.

Enfin bref, j'avais mieux à faire. Ma famille aurait été déçue si je n'avais pas incarné mon personnage de délinquant rétif jusqu'au bout.

Je me souvenais vaguement du leader. Celui qui me frappait pendant que ses potes me tenaient. Celui qui me crachait des insultes au visage et qui ordonnait toujours qu'on me fouille entièrement. Sa tronche, difficile de l'oublier : il avait une cicatrice au niveau du menton, et quelque mèches rouges dans ses cheveux noirs.

C'est un mois plus tard que je l'ai retrouvé, après avoir fouillé le quartier, les annuaires, et m'être renseigné auprès de la racaille environnante. J'ai fini par obtenir une adresse par une de ses anciennes connaissances, et j'ai pris la route pour la ville voisine avec un seul nom dans la tête : Morgan Paciano.

Ce gars-là avait réussit sa vie, d'après mes informations. Bon travail, bon logement, bons amis... J'ai eu beaucoup de mal à y croire. Lui, le gros débile qui harcelait un gosse pour son petit plaisir personnel il y a huit ans, vivant aujourd'hui sereinement en tant que décorateur pour les p'tits bourgeois ? Mec, sans déconner ! Ça... Ça  me donnait encore plus envie de le buter ! C'est moi qui aurait dû être à sa place ! C'est moi qui aurait dû avoir une belle vie tranquille !

J'ai attendu de longues heures devant l'immeuble dont on m'avait parlé : il était censé habiter au deuxième étage. Une fois la nuit tombée, je l'ai vu rentrer tard, sûrement aux alentours de minuit. Je peinais à voir son visage malgré la lumière toujours présente des réverbères, quand soudain mon regard accrocha cette fameuse cicatrice au menton...

Trouvé !

Il était au téléphone, et je me souviens qu'il n'arrêtait pas de dire "je t'aime, je t'aime ! Allez tu raccroche ? Ahah..! Nan, toi raccroche ! Toi ! ♥". On aurait dit une fillette de onze ans qui discute avec son amoureux... Le fait de le voir aussi heureux me dégoûtait, et avant même qu'il n'atteigne la porte d'entrée, je sortais de l'obscurité pour l'interpeller. Il avait finalement raccroché, et me regardait d'un air surpris, quelque peu inquiet. Je devais pas vraiment lui inspirer confiance avec ma capuche sur la tête et mes mains dans les poches, triturant impatiemment la petite arme du bout des doigts.

"- Morgan ?

- Euh... Oui ? Qui êtes-vous ?

Je me jetais sur lui et le plaquais contre le mur froid, appuyant sur sa tempe en sueur avec mon pistolet chargé.

- Je suis Adrian. Tu me connais déjà bien. Tu t'en souviens ?

- M-Mais ! Arrêtez ! Je.. J-je.. Non, je comprends pas ! Vous-voulez quoi ?!!

- Ta gueule ! Ta gueule. On se calme... Regarde, on discute tranquillement... On s'affole pas. Tu te rappelle pas de moi alors ? Ni de ce que tu m'as fait ?

- N-non, désolé, désolé ! Qu-est-ce que je t'ai fais ?!

- Tu m'as pris mon kinder bueno, enculé.

-Qu-?! "

Pan ! Plus là. Tout mort. Je pouvais plus résister, même si j'aurais préféré le faire flipper un peu plus longtemps. Après le coup de feu, y-a plein de lumières au dessus de moi qui se sont allumées. Les gens avaient certainement entendu la balle partir. Pourtant, moi, je m'étais concentré sur le bruit du cadavre tombant sur les graviers. Sur ce son anodin qui signait l'accomplissement de ma petite revanche.

Oh ouais, c'était bon. J'en aurais léché l'extrémité de mon arme, pleine de sang. Mais je suis une personne bien élevée, ça ne se fait pas... Enfin, j'avais surtout pas le temps, avec toutes ces petites têtes curieuses penchées aux fenêtres. J'ai pris mes jambes à mon cou et me suis enfui dans la nature, pour pas qu'on me retrouve, en attendant le lendemain. J'avais pas pris le risque d'aller trop loin, au cas où je saurais plus revenir, et je pensais être réveillé par la circulation, non loin de moi.  Mais ce sont les lampes torches des flics qui ont fait le boulot, à peine quelque heures plus tard.

J'avais laissé autant de traces ? C'est la question que je me posais alors qu'ils me menottaient. Du sang sur mon t-shirt, du sang sur mes chaussures... J'étais vraiment parti à la one-again.

Enfin voilà, c'est comme ça que j'ai gagné mon aller simple pour Luriguancho. C'est drôle hein ? Dans ma tête, j'ai toujours eu l'impression d'avoir une infinité de jokers. Que même si l'on m'enferme, je ressortirais pour faire de nouveau ce dont j'ai envie, et ce à l'infini. Alors, quand on m'a dit que je devais rester dans ce trou à rat jusqu'à la fin de mes jours, j'étais un peu vexé. Puis j'ai réfléchi... Et je me suis dis : Pourquoi ne pas foutre le bordel là-bas ?!



Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal. 20079420151004163621


Qui est là ? ;


• Comment es-tu là ; Mystère o^o serait-ce le fâmeux pouvoir du DC ?
• Code ;
• Pays ; La France.
• Âge ; Je sais plus à force, ce truc ça change chaque année oAo
• Sexe ; Féminin, ça, ça change pas au moins.
• Cookies ou brownies ; Les deux èé
• Yaoi ou Yuri ; Yaoi **

© Flyremoon.



Dernière édition par Lorente Adrian le Dim 11 Oct - 21:41, édité 9 fois
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Holguin J. Faust

Fondateur

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Holguin J. Faust
► Theme song : Skillet - Monster.
► DC : Eamon F. Ryan & Claus G. Jason
• Date d'inscription : 13/01/2015
• Messages : 179
• Piercings et tatouages : Deux boules argentées dans le bas du dos, un tatouage dans le haut de celui-ci et un piercing à la langue.



Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal. Empty
MessageSujet: Re: Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal.   Allez y, menottez-moi, enfermez-moi, torturez-moi. Quoi que vous fassiez, je resterais toujours cet homme, ce meurtrier, cet échec de la société. Et une fois sorti, je recommencerai. Tant que je vivrais, je ferais le mal. EmptyLun 5 Oct - 3:00


Bonjour et bienvenuuuuuuuue ♥

Double compte ? Qui ça ? oqo
Bien que j'ai un doute. ♥ -mais j'attendrais le verdict-

Alors. J'aime. Beaucoup. Ton personnage. J'veux dire, son avatar mon dieu. Je le trouve attachant, voir adorable ; w ;

J'ai un problème avec les personnages que je trouve un peu trop "mignons" alors que je devrais pas. Erhm.

Soit. Qui que tu sois, je suis heureux de savoir que Luriguancho te donne l'envie d'y refaire un compte et te souhaite bien du courage pour la suite de ta fiche ♥

EDIT ; J'ai le plaisir de te valider ! Pour la énième fois, je t'invite à suivre le petit train habituel, à te présenter, nyah nyah ♥ Je te souhaite bon jeu sur Luriguancho, petite chose ! Au plaisir de rp ♥
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