Un emmerdeur, un provocateur, un bagarreur. Pourtant, on ne peut pas dire que ce soit une brute. Non, derrière les airs rebelles (et baddass) de Monsieur, y a une volonté de souffrir, d'avoir mal, qu'il ne vaut mieux pas chercher à comprendre. Alors, Monsieur, il veut ses bourreaux, ses tortionnaires, qui viennent souvent, ou moins souvent, s'occuper de lui. Mais qu'ils ne se leurrent pas. C'est quand et où Javier veut. Lui seul est le maître de ces relations. A moins peut être que vous ne pensez avoir ce qu'il faut pour le dresser comme disent certains ?

Quelle drôle d'idée que d'être ami avec lui. Qu'est ce qui a bien pu amener Javier à vous considérer autrement qu'un être sans importance ou une proie ? Voilà une question bien difficile, mais je peux vous offrir quelques pistes. Une passion pour l'art peut être, pour le tatouage, encore mieux. Ou peut être alors que vous aimez les même choses, que vous avez un même caractère pourri. En tout cas, vous êtes rares, et mine de rien, un brin précieux quand même.

La cellule de Javier c'est aussi un véritable salon de tatoueur/perceur. Il dispose d'un matériel plutôt rudimentaire, surtout en comparaison de ce qu'il avait avant de finir en prison. Mais c'est toujours assez pour vous (re)faire piercing et tatouages. Vous êtes entre de bonnes mains.

Tu l'as choppé une fois, alors qu'il était en pleine corvée de nettoyage. Il n'a guère avancé dès que tu as posé le pied dans la pièce, et tu ne t'en plaindras jamais. Niveau sadisme, ce n'est pas forcément le top, ce cher Ryan. Mais tu adores sa sauvagerie. Il se fait plus distant cependant dernièrement. Il devient de moins en moins amusant. Tsss, n'es tu pas pourtant le corps le plus parfait à baiser dans cette prison ?

Cet homme là, ce n'est pas encore un bourreau à proprement parlé pour Javier, mais manque de pot pour lui, et bien... Et bien, il lui a tapé dans l’œil ! Quand Javier s'ennuie lui vient parfois l'idée de trouver le gardien, de le suivre avec plus ou moins de discrétion, et bien sûr, d'aller lui "parler" comme il sait si bien le faire. Pour le moment, il se fait surtout ramener aussi sec et bien enfermé dans sa cellule, mais Javier est têtu, et il sent le doux gardien lui céder peu à peu. Aller Faust ♥ Cède donc au Diable ~

Lui... Lui, il se fout de ta gueule, et tu détestes ça. C'est l'infirmier de la taule. Et l'infirmerie, c'est ta résidence secondaire. Au mieux, tu ne le vois qu'une fois tous les trois jours, celui là. Parfois, il t'arrive de passer une semaine entière alitée. Et c'est là que c'est le pire. Il te shoote aux tranquillisants, et prend un malin plaisir à te montrer à quel point il est attentionné avec les autres. Ca ne manque pas, quand tu le vois faire, tu veux qu'il te touche. Mais tous tes talents d'allumeur et de provocateur n'y font rien. Il ne te frappe jamais, ne te blesse jamais, et sa douceur envers toi est la pire des insultes qu'il puisse te faire. Petit enfoiré. Tu finiras bien par céder, fois de Javier !

Qui se ressemble s'assemble, et avec Piero, vous vous êtes bien trouvés. Il est aussi sournois que toi, ce qui t'amuse énormément. Retors, pervers. Il a vraiment le même caractère de merde que toi. Passer un petit moment avec lui, c'est rire de la bêtise des autres prisonniers, observer ce qui se passe, faire quelques coups tordus, récolter quelques informations. Parfois aussi, vous n'hésitez pas à vous servir de l'autre pour atteindre un but personnel. Ou alors, vous n'hésitez pas à le vendre pour échapper à une punition désagréable -pour toi, en l’occurrence, la cellule d'isolement est bien la seule chose que tu craignes vraiment, tant tu attends les coups- mais c'est toujours sans rancune. Étrangement, celui qui est peut être ton plus proche ami est aussi celui sur lequel tu ne pourras probablement jamais compter en cas de coup dur ~ Qu'importe, vous vous amusez bien. Même lorsque vous ne faites que flirter un peu. Tu ne peux pas t'empêcher de flirter, n'est ce pas ?

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