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| Ça te sied à merveille, darling ♥ || Yaoi, 18+ [PV Ryan] | |
| Auteur | Message |
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Guarnicionero J. PieroDétenu
► DC : Symington Clyde & Vsevolod Varlaam • Date d'inscription : 13/04/2015 • Messages : 81 • Piercings et tatouages : Une larme sur la joue gauche, une étoile sur la joue droite de tatouées. Côté piercing, il n'y a bien que mes oreilles.
| Sujet: Ça te sied à merveille, darling ♥ || Yaoi, 18+ [PV Ryan] Jeu 5 Mai - 3:06 | |
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Aujourd'hui, tu étais étrangement de bonne humeur, plus que d'ordinaire, et ton sourire était loin d'être feint. Tu prévoyais passer du bon temps, et ce aux dépends de Ryan. Le pauvre avait la malchance d'être ton ami et être ton ami n'était pas nécessairement une partie de plaisir, toi qui aimais les embêter, les taquiner, si bien que la plupart devenait irrité rien qu'à la mention de ton nom ou au son de ta voix. [Qui aime bien châtie bien? Ou, si tu préfères, on taquine ceux que l'on aime, tout le monde sait ça! Voyons!] Taquiner jusqu'à rendre malade restait dépasser les bornes, à mon avis. Ta façon de montrer ton affection était maladive, tout sauf appropriée, et tu le savais parfaitement. C'était ta manière, au bout du compte, de garder une certaine distance entre toi et les êtres aimés. Depuis la mort de ta famille et surtout de ta chère petite sœur, que tu l'admettes ou non, cette peur de perdre ce qui t'était cher te hantait. Quand tu te liais un peu trop à quelqu'un, ce qui n'arrivait pas fréquemment, les mauvais rêves tourmentaient tes nuits et, au lieu du corps de ta cadette, c'était celui de cette personne que tu revoyais, étendu sur les draps et les entrailles à l'air. Jamais tu ne l'avoueras de vive-voix, toutefois, tes taquineries avaient peut-être un sens plus profond qu'on ne le croyait. [Allons, tu cherches bien trop loin! J'en ai simplement envie et, tout comme moi, je suis certain que ma blague à venir te plaira. Ô oui elle te plaira! Tu vas t'en délecter autant que je vais m'en délecter, même si Ryan risque d'en rager. Ça lui donnera une petite touche mignonne, non?] Ta gueule, crétin.
Sifflotant d'un ton joyeux, tu t'approchais à grands pas de la cellule du vert, profitant que Lorenzo soit absent. Tu l'avais aperçu déambuler dans les couloirs, ce qui t'avait arraché un fin sourire. Tu ne voulais pas de l'Italien dans les pattes, tu ne voulais que t'adresser à Ryan et tu préférais éviter de te frotter à l'autre homme. Les emmerdes, pour une fois, ne t'intéressaient pas. Enfin, les grosses emmerdes, car j'ai la certitude que la tapette verte va te rendre la pareille pour tes conneries, et ce fois mille. Ce n'était pas tout le monde qui partageait tes goûts aliénés et l'autre détenu ne ferait certainement pas exception à la règle. Sauf que, ça, tu n'en avais rien à carrer et tu avais décidé qu'il t'accompagnerait dans ton jeu, bon gré, mal gré. Égoïste. [Ce n'était pas de l'égoïsme! Dans l'amitié, il faut faire des compromis, des concessions, pour ses amis et accepter quelques petites choses une fois de temps en temps. Non?] Le hic, c'était que ce n'était pas exactement une petite chose et que ce n'était que pour ton bon plaisir. De la considération pour lui? Aucune. Tu n'en avais strictement aucune. [Bah, c'était à lui de faire les compromis et les concessions. Je n'ai jamais dit que j'en ferais ♥ ] J'espère que tu ne te demandais pas pourquoi tu avais si peu d'amis, la raison me semble assez évidente. Enfin, au bout du compte, c'était peut-être ton but.
Sans la moindre gêne, tu tiras le cou, te penchant légèrement pour laisser ta tête apparaître entre les barreaux, ton corps pour l'heure à l'écart. Tu scrutas les alentours jusqu'à apercevoir le prisonnier qui flemmardait sur son lit, une revue à la main. Instinctivement, tu te dis que ce devait être du porno et le connaissant, c'était probablement de la pornographie gay. [Tu crois qu'il me laissera y jeter un coup d'œil ou que je pourrais le lui emprunter en douce?] Aucune idée, mais je te conseillerais de lui demander avant de le taquiner. Il ne sera peut-être pas aussi enclin à te le prêter après ton petit jeu.
- Mon p'tit Ryyyyaaaan ♥
Tu chantonnas son nom tout en donnant des coups légers contre les barreaux, histoire d'attirer son attention. Sans attendre sa permission, car les amis n'en avaient pas besoin - c'était ton opinion, hein -, tu entras dans sa cellule, tout sourire. Il n'était pas difficile de réaliser que tu manigançais quelque chose. Malgré que tu avais toujours quelque chose derrière la tête, peu importe ce que tu faisais. Chacun de tes geste, de tes mots, possédaient une double signification, et ce même si la plupart des gens ne s'attardaient qu'à la première. Il faut dire que tu dissimulais bien la deuxième, si bien que parfois tu l'oubliais toi-même et te prenais au jeu. [C'est parce que je suis bon comédien, tu vois? Je me mets dans la peau de mon personnage et j'y reste.] Ça ne te dirait pas d'imiter un bon samaritain et de te perdre dans ton imitation? [Trop difficile à jouer, pardon ♥] Hmpf.
D'une démarche nonchalante, tu t'approchas de lui, t'assoyant sur son lit tout en croisant les jambes. Tu prenais tes aises aisément, agissant comme si le lieu t'appartenait. La gêne, la politesse et la discrétion t'étaient inconnues. C'était d'autant plus le cas avec tes amis. Tu lui tendis aussitôt une taie d'oreille qui faisait office d'emballage, les bouts rattachés les uns aux autres en quelques nœuds. Évidemment, tu aurais préféré lui offrir une belle boîte décorée de boucles et de rubans. Sauf que ce n'était pas possible. Certes, tu avais beaucoup plus de liberté à Luriguancho qu'à ton ancienne prison, seulement, il ne fallait pas pousser ta chance. D'une voix amusée, tu te penchas un peu plus près de lui afin de souffler au creux de son oreille :
- J'ai un cadeau pour toi et j'espère sincèrement que tu vas le porter ♥
À ces mots, tu laissas tomber ledit cadeau sur ses cuisses et te redressas, l'observant de tes prunelles ambrées. Il est vrai qu'il te tardait de l'apercevoir vêtu de lingerie et il est encore plus vrai que tu avais hâte d'apercevoir la tête qu'il tirerait en ouvrant le cadeau. Elle vaudrait certainement de l'or et tu regrettais ne pas avoir de caméra avec toi. Tu aurais aimé sauvegarder ce moment et l'encadrer. Enfin, il faudra te contenter de ta mémoire et, heureusement pour toi, tu en avais une bonne.
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| | | Eamon F. RyanFondateur
► Theme song : Temposhark ; Irresistible. ► DC : Claus G. Jason & Holguin J. Faust. • Date d'inscription : 28/05/2014 • Messages : 239 • Piercings et tatouages : Deux boucles d'oreille en or sur le lobe gauche, dont une qui a été arrachée et a laissé une cicatrice.
| Sujet: Re: Ça te sied à merveille, darling ♥ || Yaoi, 18+ [PV Ryan] Ven 6 Mai - 15:58 | |
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Une journée banale, sans plus ni moins. À vrai dire, depuis que je l'avais fait avec lui, j'étais ailleurs. Bien que pour le coup, je me sentais seul, un peu comme délaissé. En fait, ça m'énervait carrément. En plus d'être dans la même cellule, je me retrouvais à le voir chaque matin, à le désirer et ce, sans pouvoir le toucher. Je n'avais pas le temps de lui faire un geste ou un signe de la main que cette enflure s'en allait gambader en dehors de la cellule. Et pour tout dire, ça me foutait totalement en rogne. Je serrais les dents en pensant à ce qu'il avait osé me faire et me dire lors de cette soirée. Se foutait-il de ma gueule ? Je ne sais pas. En tout cas, j'étais à cran. Totalement à cran. Et je me voyais mal aller réclamer du sexe auprès de Kyllian, j'avais une fierté à préserver et Javier... De même. Puis, il n'était pas du genre à être le gars qui pénètre l'autre. Putain. Soufflant et serrant les dents, je m'arrachais les cheveux dans ma propre cellule, mon sang bouillonnant. Comment ça se faisait que MOI, je venais à penser à ça ?! Je veux dire, je suis un gars, merde ! Et cet autre gars avait réussi à me rendre fou, à faire en sorte que je le désire. Cet abruti de première ! Ce crétin même pas foutu de garder une cage en ordre ! Tous les jours, je devais faire le ménage, ranger mes affaires car cet abruti ne sait juste pas les remettre là où il les avaient trouvées !
Tsk. Soufflant péniblement, je me redressais, jetant un regard tout autour de moi. Je fronçais les sourcils en me tenant le crâne, râlant et pestant. Tout ce que je voulais, c'était du sexe. Alors pourquoi en faire un fromage ? Italien de merde ! Tous les Italiens sont connus pour être beaux, bandants et je dois admettre que ce Lorenzo était du genre à me donner une trique d'enfer. Je serais presque prêt à demander à Javier ce qu'il appréciait là dedans. Ou est-ce qu'il aurait des conseils ? ... Non. J'allais tout de même pas réellement lui demander ce genre de choses ? Ou peut-être que Lorenzo s'était lassé de moi ? Rah !
« Putain de merde ! »
Je pestais, soupirais tout en me relevant, faisant les cent pas dans cette piaule. Me prenant la tête avec ces foutaises, je soupirais, allant attraper les revues qui se trouvaient sous mon lit. Je ne pouvais pas m'empêcher de me retirer certaines images du crâne, alors autant en profiter et les extérioriser, non ? J'ouvrais la première page, observant. En tout cas, pour être sûr d'une chose, c'est que dans la vraie vie, c'était pas ainsi. J'veux dire, ma première fois avait été juste douloureuse, violente. C'est seulement vers la fin que j'avais réussi à me détendre et ce, grâce à... ... Lorenzo. Je rougissais certainement violemment, alors que je chassais ces foutues idées de ma tête. Putain !
Soufflant, je levais les yeux sur les photos, sur ces gars qui semblaient si heureux. C'est vrai qu'ils étaient beaux gosses, tiens. Mais y en avait pas un pour lui ressembler. Encore une fois, je me retrouvais à penser à lui, à vouloir comparer. Est-ce que j'avais juste eu beaucoup de chance d'avoir pu avoir un coup avec lui ? Me pinçant les lèvres, je me sentais tendu, mal à l'aise et ce, jusqu'à ce que je puisse entendre quelqu'un.
Je l'avais oublié, lui. Oh. Oh merde. Piero. Je reconnaîtrais sa voix entre mille ! Écarquillant mon seul oeil valide, je me redressais, l'entendant frapper aux barreaux. Lui et son timbre de voix mielleux, son regard malicieux et sa carrure -presque- de rêve. Plutôt crever que de lui demander conseil.
« Qu'est-ce que tu fiches ici... »
À tous les coups, je veux dire, c'était pour faire de la merde ou me proposer un coup foireux. À chaque fois qu'il venait, il avait un but caché et n'attendait pas pour me l'expliquer en long et en large. Déposant le bouquin sur ma table de chevet, je l'observais, attrapant ce qu'il m'avait apporté. Qu'avait-il réussi à dénicher, à nouveau ? Arquant un sourcil, je me faisais méfiant. Sincèrement, c'était quoi ? J'avais juste peur d'ouvrir cette taie d'oreiller. Certes, ça ne me dérangeait pas de me travestir, mais il y avait des limites. Tout du moins, lui était l'un des rares au courant de certains de mes penchants. En fait, il était quasiment au courant de tout. Même de mes passions pour la danse, de mes préférences sexuelles... C'était tout juste s'il ne savait pas lorsque j'allais chier et lorsque je me branlais. Non seulement il avait accès à ces caméras, mais il faisait chanter les gardes pour tout et rien à la fois.
Finalement, m'asseyant sur le matelas, je lui jetais un coup d’œil interrogatif tout en ouvrant le paquet qu'il avait dégoté. Mais, bizarrement, je ne savais pas si je devais rester surprit ou non.
« Tu m'expliques comment t'as eu l'idée de chopper ça ? Et pourquoi ce serait à MOI de porter ce truc ? »
Retroussant la lèvre supérieure, j'affichais une mine gênée, voir écœurée. J'étais pas du tout du genre à mettre de la lingerie, mais vraiment pas. Autant, si ça avait été quelque chose de plus ample, limite, ok. Mais là, non. La teinte de mon visage changeait de couleur au fur et à mesure du moment où je sortais les affaires, fixant les jarretelles, les bas noirs et les sous-vêtements plus que sensuels. C'était très raffiné, mais, non. J'étais, personnellement, un peu trop ... Viril pour ça. Lui jetant un second coup d’œil, je remettais les bouts de tissu à l'intérieur, lui tendant sans plus attendre.
« Trouve quelqu'un d'autre pour le mettre. Pourquoi pas Javier ? Il a la taille parfaite et il est assez fin pour être sexy avec ça. En plus tu pourras le frapper pour qu'il gémisse, c'est pas beau, ça ? »
Car oui, mais non. Je veux bien, mais, non. Puis pour couronner le tout, ce n'était pas comme s'il voudrait juste m'admirer, non. Le connaissant, ça partirait en live. J'étais certes, au bout du rouleau, mais pas désespéré pour autant.
© Flyremoon. |
| | | Guarnicionero J. PieroDétenu
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| Sujet: Re: Ça te sied à merveille, darling ♥ || Yaoi, 18+ [PV Ryan] Ven 27 Mai - 20:29 | |
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Ta démarche, féline et enjouée, donnait le ton à l'ambiance, ton ambiance, et laissait vaguement entendre les raisons de ta venue. Même sans elle, Ryan s'en serait probablement douter, lui qui avait appris à te connaître, et ce à ses dépends. Loin d'un gentilhomme, loin d'un saint, tu l'avais entrainé dans tes idioties tout autant que dans tes déboires - ou tu lui avais mis tes saloperies sur le dos - et, avec le temps, il en avait payé les frais. [Il a le dos large, il peut en prendre pas mal avant de s'écrouler. Il faut bien protéger et défendre ses amis, non? Les plus forts doivent s'occuper des plus faibles ♥] Dans les prisons, on aborde plutôt la loi de la jungle; ne fais pas comme si tu ne le savais pas. Avoue le franchement; c'était le meilleur bouclier humain qu'il t'avait été donné de rencontrer. Même s'il râlait et pestait, il restait à tes côtés, malgré que ce ne devait pas être de bon cœur. [Mais si, mais si. En réalité, il a un cœur de maso et mes petites taquineries ne sont pas mal aimées.] Si c'était bien le cas, ses accueils restaient bien brusques et rudes. [Tu connais les tsundere?]
- Voyons, est-ce que je dois absolument avoir une raison pour venir rendre visite à mon adorable petit Ryan?
Tes gestes se faisaient théâtrales, faussement blessés, tandis que tu prenais place sur son lit, t'y élançant presque dans une drôle d'élégance avant de croiser les jambes. Tes mots étaient pesés, tout aussi théâtraux, alors que tu insistais anormalement longtemps sur le « absolument ». On le savait tous, tu ne te déplaçais jamais pour rien. La preuve étant qu'aujourd'hui tu venais pour ton plaisir, pour chasser l'ennui, un faux cadeau à la main et emballé dans un tissu aux couleurs caillées. [Ce n'est qu'une petite attention de la part d'un ami!] Une attention empoisonnée d'une douce moquerie couplée d'une tendre perversité. [Ça fait un beau mélange, on dirait que tu parles de crème glacée.] En quoi?
- Oh l'idée...
Que tu commenças lorsqu'il te posa la question aussitôt qu'il eut jeté un coup d'œil au contenu de la taie d'oreiller. Faisant mine de réfléchir, tapotant sur ton menton de ton index tout en détournant le regard sur le côté, le pied ballotant l'air, tu lui laissas un peu de temps pour examiner la lingerie. Elle était belle, d'une qualité supérieure et soyeuse au toucher. Tu n'y étais pas allé de mains mortes, il faut l'admettre. [Ô la magnifique dentelle sombre et fleurie, les bas de nylon d'une transparence juste parfaite, un corset cuivré et lacé avec soin, ajusté à la perfection par les bons soins de Javier - on pouvait se fier à lui, il savait ce qu'il faisait et il avait effectué un excellent travail -, des jarretelles fines dont les ficelles aux teintes verdâtres se bouclaient avec délicatesse, j'avais tellement hâte de les contempler sur ce corps robuste que j'en jubilais!] Tu sais, ça serait bien que tu te fasses littéraire lorsque l'on ne parle pas de lingerie. [Mais la lingerie, c'est le paradis, il faut lui faire honneur! C'est le rêve de tous les hommes!] Généralement sur des femmes et non sur d'autres hommes. [Chacun ses goûts; les miens sont plus raffinés.] Plus aliénés surtout.
- Tu vois, tout a commencé par un rêve et tu étais, en toute franchise, franchement sexy dedans. Du coup, je me demandais si la fiction était mieux que la réalité, tu comprends? Alors, imagine que c'est une expérimentation pour répondre à un questionnement existentiel et de la plus haute importance. Sois sympa et mets un peu du tien, tu veux bien? ♥
Des yeux de chiots battus accompagnèrent tes derniers mots, tandis qu'il rangeait les vêtements, sa mine entre la gêne et l'écœurement ayant le don t'enjôler. Plus malicieusement et mielleusement, tu rapprochas tes lèvres de son oreille, venant y souffler chaudement au creux :
- Et, d'ailleurs, veux-tu que je te décrive dans quelle position tu étais?
Tu pris un moment de silence, ton sourire s'élargissant avant que tu ne rajoutes d'une voix plus suave, plus chaude encore :
- Elle avait de quoi faire bander ♥
Te redressant, tu t'éloignas légèrement, lui lançant un regard un brin moqueur et, surtout, plus que lascif, des lueurs excitées valsant dans tes prunelles ambrées. Seulement, ça ne se déroulerait pas aussi facilement, tu savais bien qu'il n'accepterais pas de son gré. [C'est un tsundere après tout.] T'es Espagnol, arrête de me sortir des expressions japonaises.
- Hm? Nan, avec Javier, on a d'autres jeux beaucoup plus amusants.
À cette pensée, tu ne pus t'empêcher de sourire un peu plus, les coins de tes lèvres creusant tes pommettes d'un air mauvais.
-Et, mon petit Ryan, tu es sûr de sûr de ne pas vouloir les porter?
Accompagnant tes mots, ta main se faufila dans l'une de tes poches arrières avant d'en sortir des photos compromettantes du vert, ton sourire devenant un peu plus condescendant. Bien que tu préférerais les garder pour ta collection personnelle - sale pervers -, tu n'aurais aucun remord à tapisser les murs de la prison desdites images. Tu n'avais pas besoin de le dire, tu étais sûr qu'il comprenait, rien qu'en les apercevant, où tu voulais en venir. Il te connaissait assez bien pour ça. Certainement, il devait aussi savoir la manière que tu avais utilisée pour te les procurer. Les gardes, ils t'étaient utiles par moment. Les caméras, de même. Ça t'enchantait d'avoir pu mettre la main sur un gardien corrompu - malgré que sa personnalité, assez tordue, te faisait quelques misères. [Juste un peu. Je lui en fait davantage, hmpf.] Sérieux, ne fais pas la compétition pour ça!
Approchant les photos près de tes lèvres, tant qu'on aurait dit que tu les embrassais, tu pris à nouveau la parole, t'enquérant simplement :
- Alors? ♥
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| | | Eamon F. RyanFondateur
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| Sujet: Re: Ça te sied à merveille, darling ♥ || Yaoi, 18+ [PV Ryan] Jeu 7 Juil - 0:05 | |
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Je n'avais jamais apprécié la manière dont il me regardait. Toujours avec ce « petit quelque chose » derrière la tête et par ce petit sourire qui n'annonçait jamais rien de bon. Je m'en mordillais la lèvre, frustré par cette invitation. Et pourquoi est-ce c'était à moi de porter ça ? Pendant que Monsieur prenait place sur mon royal matelas, je soupirais, passant un autre coup d'oeil sur cette fameuse lingerie. Piero n'avait réellement pas récupéré de la merde. Et le pire, c'est qu'il me connaissait que trop bien. Les ragots avaient fini par tourner et au final, tout le monde était plus ou moins devenu au courant de mes rares petits plaisirs quotidiens. Comment diable est-ce qu'ils avaient su que le travestissement ne me gênait pas ? Soupirant, je lui adressais un regard, arquant un sourcil alors que mon unique œil faisait transparaître mon ennui. Mais d'un autre côté, la lingerie s'avérait être vraiment délicate. J'osais juste espérer ne pas tourner en ridicule si je venais à accepter sa démarche des plus tordues.
Je n'osais même pas voir la tête de Lorenzo s'il apprenait ça.
Puis tout commence toujours avec un de ses rêves. Il a toujours l'esprit tordu et je n'osais même pas imaginer ce qu'il pouvait se passer là dedans. Seigneur. Le rouge me montait aux joues, tandis que ma main droite allait frotter mes tempes, un soupir s'échappant de mes lèvres. Devais-je réellement me sentir flatté ou désespéré ? Ce Piero, ce bon ami. Je l'adorais, certes, mais il n'y avait décidément pas plus tordu. Même l'Italien n'aurait jamais eu l'idée de me faire porter une chose pareille -quoi-que, c'était sûrement dommage.
« Tout commence toujours par une idée saugrenue qui te vient en sommeil. Ce sera quoi la prochaine fois, une tenue de bunny-boy ? »
Un autre soupir, alors que je me redressais en rangeant la tenue. Dommage, mais non. Définitivement non. Je ne voulais pas me retrouver dans l'embarras. Pas devant ce pervers qui ne saurait pas contrôler ses mains. Son souffle, sa voix. Il me rabrouait l'échine, ce frisson, alors que je lui jetais un coup d'oeil surprit, les cheveux tout autant hérissés que les poils de mon dos. Je pouvais pas juste, sérieusement, glander dans ma cellule ? Je sais que j't'adore, mec, mais pour le coup, tu pouvais te trouver un autre gars à ennuyer.
« Je me demande si tu parviendrais encore à bander si, dans cette tenue, je venais à donner un malheureux coup entre les jambes. »
Puis ses petits jeux amusants avec Javier ne m'intéressaient pas. Oh non, loin de là, qu'ils s'amusent sans moi. J'avais eu mon lot pour la journée. Me redressant pour de bon, je m'apprêtais à plier bagages et à lui balancer ses affaires. Jusqu'à ce que cet abruti aux cheveux rouges ne vienne me titiller d'avantage.
J'aimais pas ce sourire. Blasé, je pinçais les lèvres, visiblement emmerdé par la suite des événements. Qu'allait-il me trouver ? Des preuves compromettantes ?
Bingo. Ma face se décomposait au fur et à mesure de la vision, alors que je ne pouvais que fixer ses photos qu'il baladait entre ses doigts. Ce petit vicelard. Un jour, je te tiendrais les couilles avec tant de force que ta voix me suppliera d'arrêter.
« Faudra vraiment que tu me dises comment tu fais pour avoir tout ça. C'est pas humain. »
Et Seigneur Dieu que j'avais pas envie qu'il m'emmerde avec ça. Puis encore moins qu'il ne les distribues à tout le monde comme des vulgaires prospectus. Un frisson me parcouru, me rabrouant à nouveau les sens. Non. Si Loren tombait là dessus, j'étais mort. Jaloux comme il était... Je ne donnais pas cher de ma peau.
« J'espère que t'as un endroit où personne d'autre que toi me verra dans cette tenue. Alors grouillons-nous, j'te suis. »
D'un air agacé, je retenais le sac, m'apprêtant à engager le pas. Il me faisait chier. Oh qu'il me faisait chier ! Bizarre, hein ? Je savais qu'il ne blufferait pas avec ces photos, alors j'avais plutôt intérêt à ne pas merder et à porter le présent qu'il m'avait apporté. Enfin, au moins, les goûts n'étaient pas mauvais.
« Tu as de la chance que ma couleur préférée y soit. Et j'espère que c'est à ma taille, espèce d'obsédé sexuel. »
Je pouvais au moins rêver ou avoir le bonheur d'éviter quelques attouchements sexuels de sa part.
Enfin. Ou encore m'attendre à me faire toucher le cul. Voir m'en prendre une bien profondément.
En gros, j'étais réellement mal barré. Bien dans la merde et ce, jusqu'au coude.
Piero, dans quoi tu m'embarques.
Piero, tu pètes les burnes, sérieux.
Piero, t'as de la chance que tu sois quand même un gars sympa.
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| Sujet: Re: Ça te sied à merveille, darling ♥ || Yaoi, 18+ [PV Ryan] | |
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