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 L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC]

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Brimstone F. Alice

Détenu

Détenu
Brimstone F. Alice
► Theme song : InSaNaTy - Vocaloid
• Date d'inscription : 20/09/2014
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L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC] Empty
MessageSujet: L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC]   L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC] EmptySam 20 Sep - 18:38




Alice Freya Brimstone




Informations

» Surnoms ; On ne me donne pas de surnoms.
» Sexe ; Je suis une fille, mais je devrais peut-être me déshabiller pour te le confirmer, non ?
» Âge ; 19 ans !
» Manies ; Je me ronge les ongles quand je suis de fort mauvaise humeur, je hurle sur tout le monde quand on m'emmerde, et je bouffe mes mèches de cheveux.
» Nationalité ; Ma nationalité ne te regarde point, fait quelques recherches sur moi et tu trouveras. Ça prouvera que tu as le mérite d'être tenace. Hein ? Obligé de le dire ? Grumph... Je suis une suédoise qui vivait au Texas.
» Groupe ; Dissident. Quand je trouve le moyen de m'amuser, j'en profite.
» Ici pour? ; Terrorisme (qui comprend meurtres à armes blanches et à feu, tentatives de meurtres, séquestration, pyromanie, attentat à personnalité religieuse, empoisonnement, attentat à personnalité politique)
» Orientation sexuelle ; Peut importe, fille ou mec, ça revient au même. Je m'en fout royalement de l'amour, sachez le bien !
» Son but ; M'amuser un maximum avant de crever. Parce que la vie est si ennuyante...
» Perso' utilisé comme avatar ; Gumi Megpoid, de Vocaloid




colérique – antisociale – mauvaise foi – paresseuse – lunatique - désagréable




Questionnaire


Faut savoir que je me suis teint les cheveux en verts parce que je trouvais ça juste trop classe. Nan, c'est moche ? Bah vous savez quoi ? Vos goûts de chiottes, vous vous les mettez là où j'pense ! Brefouille... Mes yeux sont de la même couleur que mes cheveux, comme ça tout est assortit ! Heu, pas de piercing je crois et un tatouage dans le dos. Waip', j'aime pas du tout qu'on se mêle de mes affaires, alors allez voir ailleurs si j'y suis !
Je me trouve plutôt petite d'ailleurs. Quoi ? Hors-sujet par rapport à ce que je viens de dire ? Ahahaha... Veux-tu goûter à la mort ? ~


• Pop-corn ou chips?
Pop-corn, et t'façon, j'aime pas le salé, c'est dégeu...

• Quel est ou sont ton/tes péché(s) capital/capitaux?
La colère, la paresse. C'est tout. Faut avouer que ce sont deux choses opposées, nan ?

• Quel est ton vice préféré?
La paresse, bien évidemment. Qu'est c'que tu croyais ?

• Si tu faisais un piercing, où le ferais-tu?
Un percing ? Vous êtes malades ou quoi ? Chuis pas maso', merci bien, j'veux pas me faire charcuter la peau. Heu... Mouais, p't'être aux oreilles !

• Quel style de musique aimes-tu?
Chais pas. Du metal ou du hardrock, j'aime pas les trucs mou et dégoulinants de bonne humeur...

• Ton jeu préféré?
J'aime bien jouer au poker. En faisant l'arbitre, bien entendu. Ou à des jeux vidéos assez gore peut-être. Je sais pas vraiment.

• La chose dont tu es le plus fier?
Le fait que je sois une terroriste de renom ? Aha, déstresse mec, j'vais pas te buter pour le moment, j'en ai pas le droit !

• Riz au lait ou cookies?
Nan mais vous vous fichez de moi ? Cookies, bien entendu !

• Si tu avais un pouvoir, lequel serait-ce?
Le pouvoir de la glace. Putain ce que ce truc est trop classe. Quoi, vous n'êtes pas d’accord ?

• Tu as déjà vu un monsieur tout nu?
Héhé... Dis moi mon petit, cela te regardes-tu ? Si tu veux tant savoir, oui, deux fois, mais la situation était plutôt comique la première fois, et plutôt déplaisante la seconde fois.

• Es-tu vierge?
Veux-tu mourir ?

• Pégase, poney ou licorne?
Nan mais c’est quoi vos question à la noix ? Allez crever bon sang !

• Collectionnes-tu les bocaux de cornichons?
C'est une blague j’espère? Nan mais quel crétin irait collectionner ce genre de chose ?

• Quel est ton super-héros préféré?
Franchement … Je n'en ai aucune idée... De toute façon, les supers-héros, c'est tous des tapettes... A se balader en collant, sérieusement, y'a de quoi perdre toute sa crédibilité.

• Quel est ton GTA préféré?
J'en sais rien et je m'en fous. C'est clair ?

• Tu aimes manger les bébés?
Nan. Les gosses, c'est chiant, ça chiale à longueur de journée et ça pue.

• Si tu te faisais violer, tu ferais quoi?
Mhm …. Ça dépend … Si le présumé violeur possède un physique avantageux, je peut préalablement être consentante, mais sinon, je ne me gênerais pas pour la faire crever de la pire manière qu'il soit …



Mental


J'aime pas les gens. Clair ? Aha, tu croyais que j'aillais te sortir un roman ? Dans tes rêves mon vieux, ma vie, c'est top secret ! Quoi ? « Obligée » ? Nan mais c'est quoi c't'embrouille ? Nan mais oh, j'vous jure, j'dis rien à propos de moi, hein ? Déjà, votre questionnaire moisis m'a super saoulé, mais là, vous frôlez le summum de la connerie ! Bon, okay, okay, baisse cette arme mon grand, j'avoue tout !

Je suis pas quelqu'un de sociable. La vie en société, c'est pas mon truc. D'après des psychiatres, quand j'étais gosse, j'avais des anxiétés sociales. Phobie, problème mental, appelez ça comme vous le souhaitez, mais je vous jure que c'était hyper chiant quand on m'obligeait à aller à l'école alors que moi, je ne voulais pas, enfin... avant qu'on m'envoie à l’hôpital psychiatrique. Je crois que aujourd'hui encore, j'ai quelques réticences quant à vivre en communauté, mais voyez le bon coté des choses, vous avez presque pas à supporter mon caractère de m*rde. Cool, non ?

J'aime pioncer. Nan, mieux, dormir est la chose la plus belle, la plus divine, la plus évidente en soi. Vous comprenez ? Me réveiller tôt le matin signifierait se prendre des baffes données par la personne que je suis. Nan mais juste, quand vous me voyez roupiller, n'essayez surtout pas de me réveiller, même pour voir ma réaction. La raison est que je pourrais alors devenir le pire cauchemar que vous n'ayez jamais eu. Comme ça, « j'exagère » ? Ahaha, ellle est bien bonne celle-là. Tu ne me crois pas, gamin ~? A tes risques et périls, je t'aurais prévenu.

Ce que j'aime... Hum... Le sucré en général, les animaux, dormir, lire jusqu'à pas d'heure le soir, dessiner et gribouiller des trucs divers, les bons vieux films de guerre et les films fantastiques, genre « Le Seigneur des Anneaux », j'aime fouiner dans les affaires des autres, faire chier les sensibles et les gens que je nomme « balais-coincés-dans-le-cul », me foutre de la gueule des gardiens de la prison, bouffer des mèches de mes cheveux quand je m'ennuie et enfin, le top du top... La musique ~

Ce que je n'aime pas, petit curieux, c'est qu'on se mêle de ma vie, les emmerdeurs et les « balais-coincés-dans-le-cul », la prison, être enfermée dans une pièce sombre, les cafards, l'armée/police/gendarmes, les vieux, les gosses, les gens en général, qu'on m'parle quand je suis en colère, qu'on me touche, les sentimentalistes, les films d'amour, le rose, les bisounours/ télétubies/ poney/ arc-enc-iel et autres Pedobear. Voilà, j'crois que j'vais m'arreter là, parce que sinon on en ai pour trois jours...


Histoire





-ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE, BANDES DE DÉGÉNÉRÉS Á BLOUSE BLANCHES !

-Allons, calmez vous, mademoiselle Brimstone, c'est juste une simple piqûre !

-RIEN A BATTRE, ME TOUCHEZ PAS !

Un des médecins présent tenait fermement dans sa main une feuille, sur laquelle était inscrite toutes les informations de la demoiselle ici présente. Alice Freya Brimstone, 12 ans, personnalité antisociale, dédoublement de la personnalité et vivant dans cet hôpital psychiatrique du Texas depuis maintenant quatre ans. Le médecin soupira. Cette gamine était invivable. Non seulement la violence semblait être la seule chose dont elle était capable, mais en plus, elle ne supportait pas qu'un quelconque être humain l'approche. Nombreux étaient les médecins et les patients de l’hôpital qui s'étaient tirés avec énormément de mal de la fureur de la petite.

Quand ce n'était pas une histoire de regards assassins, c'étaient les moqueries que Alice accusait. Elle était certes dotée d'une grande ouïe, car tout ce qu'elle affirmait état vrai, le médecin en était sûr car il n'était pas surprenant d'entre ses collègues qualifier la demoiselle de « tarée ». En bref, personne ne semblait l'aimer. Sauf lui. Lui, il la trouvait marrante. Lui, il la trouvait adorable quand elle dessinait ou quand elle dormait. Lui, il aimait bien lui apporter son repas dans sa chambre quand elle se barricadait l'intérieur de celle-ci. Lui, il n'était qu'un médecin qu'elle haïssait tant. Lui, il s’appelait James.

~~
« Les gens n'ont pas peur de dire ''je t'aime'', ils ont peur de ne pas l'entendre en retour... »

-T'façon, j'aime pas les êtres humains...

-Alice, tu en es toi même une.

L’intéressée grogna quelque chose de pas très clair, et s'affala sur son lit. James, un des médecin de l’hôpital, s'assit à ses cotés avec un sourire bienveillant. Elle ne le détestait pas, mais elle ne l'aimait pas beaucoup non plus. C'était peu contradictoire, certes, mais elle savait qu'il était le seul à qui elle pouvait faire confiance en ce moment.

-Enfin bref... Quel rapport avec le fait que tu ne veuille pas manger ton repas ?

-J'suis sûre à 200% que les autres débiles « balais-coincés-dans-le-cul » ont mis de l'arsenic dans la bouffe.

-C''est de la paranoïa, jeune fille.

-C'est ça, bien sûr, répondit-elle avec sarcasme.

Puis elle leva avec lenteur son bras pour attraper un magazine, qui était si abîmé que la couverture commençait à partir en lambeaux. Elle devait l'avoir lu au moins une bonne quarantaine de fois.

-Alice, si tu ne mange pas, ils vont devoir te forcer à manger, et Dieu sait à quel point tu peux devenir violente dans ces moments là. Je ne suis pas du tout partisan de ce genre de pratiques, mais je ne pourrais pas les en empêcher,ce sont mes supérieurs.

-Bah t'as qu'à devenir directeur de cet hôpital pourris, tient !

~~

-Mademoiselle Brimstone, venez là immédiatement ! Vos médicaments n'ont pas été pris aujourd'hui, il faut donc les prendre dans l'immédiat.

-ME TOUCHE PAS, ESPECE DE TRUIE ! MAIS BORDEL, J'T'E DIS DE PAS POSER TES SALES PATTES SUR MOI !

James passa une main lasse sur son visage, puis s'approcha de la source des cris qui résonnaient dans tout l'étage. Alice venait de gifler l'infirmière. Il posa une main protectrice sur l'épaule de sa patiente, et l'écarta de la blonde qui la foudroyait du regard.

-Donnez moi ces cachets, lui ordonna-t-il d'une voix glaciale.

Instinctivement, la jeune femme les lui donna, et s'enfuit de cette pièce en courant. James caressa les cheveux noirs de la demoiselle, qui émit un bruit semblable à un ronronnement. Elle était si lunatique. Au fond, qui voudrait ingurgiter des tonnes de médicaments tous les jours ? James comprenait sa réaction. Au fond, il savait qu'elle n'avait aucun dédoublement de personnalité. Un prétexte inventé par ses parents pour la leur confier. Hors, les médecins ici ne travaillaient que pour l'argent, et n'éprouvaient aucune compassion envers les malades.

Alors, d'un geste nonchalant, il jeta les cachets par la fenêtre, loin, très loin de sa protégée.

~~

-Quoi ?

Le regard d'Alice en ce moment était si horrifié, qu'elle avait alors en une seule seconde, parut vulnérable. Le directeur de l’hôpital, tout sourire, lui répéta les mots précédents prononcés par son ignoble bouche.

-Ma très chère petite Freya... commença-t-il avant d'être interrompue par la brunette.

-J'm'appelle Alice, vieux con !

Le vieil homme posa un regard si effrayant sur elle qu'elle préféra s'abstenir de déclencher un nouveau scandale. Des tremblements violent parcoururent son corps.

-Je disais donc, Alice, que ce très regretté James à malheureusement perdu la vie en chutant du toit de notre hôpital. Un suicide, probablement.

Elle écarquilla les yeux, voulant fuir cette vérité douloureuse. Elle détourna le regard, et, paniquée, chercha du regard celui qui avait constitué ces quatre dernières années son univers. Mais ses yeux ne le trouvèrent pas. La panique lui étreignit la gorge, et tous les membres de son corps lui criaient de s'enfuir. Fuir, loin, très loin de cette réalité qu'elle a si longtemps fui.

-Quelque chose ne va pas très chère ?

Le regard vide, elle se tourna vers le Directeur, et, dans un immense effort, lui adressa un sourire amère.

-Non... Tout va très bien...

~~

-Tu devrais manger.

Alice ne prit même pas la peine de lever les yeux vers la personne imprudente qui venait de lui adresser la parole. Assise dans un coin de la salle à manger alors que tous les autres étaient affairés à manger et discuter, Alice ruminait de sombres pensées.

-Rien à battre de c'que tu racontes.

-Je le sais mieux que quiconque...

-Quoi ?

-Le fait qu'il faut manger. Je suis anorexique. Mon nom est Alexander.

L’intérêt d'Alice se focalisa alors sur cette étrange garçon. Il était grand, extrêmement maigre et d'une pâleur maladive. Pourtant, son sourire était ce qu'il y avait de plus radieux dans cette pièce. Pour la première fois depuis la mort de James, Alice ressentit moins l'angoisse d'être entourée des autres.

~~

-Et donc, tu penses que c'est le Directeur qui l'a tué ?

-J'en suis sûre à 200%, banane !

Alexander soupira, puis se laissa tomber dans le fauteuil le plus proche de sa camarade. Celle-ci avait le nez plongé dans un de ses magasines que lui apportait si souvent James autrefois. Deux mois... Deux mois qu'il était mort, et à présent, Alice réclamait vengeance.

-Et que comptes-tu faire à présent ?

-Trouver son assassin et le buter.

Alexander émit un rire rauque, qui eu pour seul effet de frustrer la brune. Cette dernière le foudroya du regard.

-Tu ne m'en crois pas capable ?

-Oh, si, justement ! Je me disais simplement que ce programme semblait être fort intéressant.

~~

Liste en main, les deux adolescents sortirent de la chambre d'Alice, et, le plus discrètement possible, descendirent les escaliers qui menaient dehors. Ils avaient le code pour ouvrir la porte, et un premier témoin potentiel à interroger. L'informaticien, qui vivait dans une petite maison à 300 mètres de l’hôpital. Arrivés devant chez lui, les deux échangèrent un regard, et Alexander frappa à la porte. Un homme qui devait sûrement être âgé d'une quarantaine d'années leur ouvrit.

-Oui ? C'est pour... ?

-Pour James. Vous devez sûrement savoir de quoi je veux parler.

L'homme se mit à se dandiner sur place, et fuyait le regard glaçant de la jeune fille. Cette dernière paraissait très calme en apparence, mais Alexander savait pertinemment qu'au fond, elle bouillonnait de rage.

-J'ai tendance à manquer de patiente, souligna-t-elle.

Alexander esquissa un sourire, amusé par cette fille si étrange. Il ne se connaissaient que depuis deux semaines, mais elle avait l'air de lui faire confiance.

-Je... ne vois pas de quoi vous parlez, mademoiselle !

-J'm'apelle pas mademoiselle, Ducon ! Mon nom, c'est Alice !

L'homme hoqueta, et, dans un immense effort, dévisagea la petite brune. Son acolyte, intrigué, observa la scène du coin de l'oeil.

-Vous avez dis Alice ? Alice Brimstone, c'est donc toi ?

-Ouais, c’est moi ! On s'connait ?

-En effet... Je crois que... je vous dois la vérité.

~~

Attablés à une table, dans la maison de cette étrange homme, Alice sirotait une tasse de chocolat chaud tout en guettant du coin de l’œil son hôte. La méfiance régnait.

-Bon, tu vas nous la sortir, la vérité, oui ou non ? Grogna Alice.

L'homme sembla s’affaisser sur sa chaise, et plongea son nez dans sa tasse de thé. Alexander tenta un sourire rassurant, mais rien ne changea l’atmosphère.

-Ce jour là, commença le vieil homme, j'étais en train de déblayer la neige devant chez moi. Mes filles étant à l'école, et ma femme étant morte, j'étais le seul à être dehors par ce temps. J'ai vu quelqu'un tomber du toit. C'était James. Oh, on s'entendait bien tout les deux, alors quand j'ai vu qu'il était encore en vie, j'ai essayé de le sauver. Il a tout juste eu le temps de me dire le nom de son assassin avant de mourir sous mes yeux.

-Et alors, c’est qui ?

La voix de la jeune fille trahissait l'angoisse. L'homme se mit à croiser et décroiser ses mains, pris par la culpabilité.

-Je crois que vous savez déjà qui c'est. Il m'a menacé, vous comprenez ? Mes filles sont tous ce qu'il me reste, je ne veux pas qu'il leur arrive quoi que ce soit.

-Ah. C'est le Directeur.

Il acquiesça. Alice sentit son cœur se serrer. Elle n'en voulait pas à cet homme, il avait es raisons de ne rien faire. Enfin... Elle savait ce qu'elle allait faire à présent.

~~

-Comment t'es-tu procuré de la Ricine en poudre ?

-Secret défendre, Alex' !

Ledit Alex' sourit à l'entente de de ce surnom. Alice lui avait demandé d'occuper les cuisiniers personnels du Directeur pendant qu'elle verserait le poison dans le vin de l'assassin de James.

-Bon allez, le plan A débute !

Chacun partit de son coté. Alice tremblait. Alice se sentait nauséeuse. Alice avait peur. Caché derrière une porte, elle attendit que tout le monde fut parti des cuisine pour y entrer. Cherchant des yeux le plateau -repas de celui qu'elle devait tuer, elle s'avançait prudemment. Avec réflexion, ça faisait trois années qu'elle connaissait James. Elle ne savait rien de lui. Avait-il de la famille ? Des amis ? Plongée dans ses pensées, elle finit par trouver son objectif. Avec une infinie précaution, elle versa la poudre blanche dans la bouteille. Lorsqu'elle fut arrivée à la porte, quelqu'un l'ouvrit en même temps. C’était un des cuisiner.

-Qu'est-ce que tu fais là toi ?

Un sourire carnassier s'étendit sur les lèvres de la brune.

-Moi ? Oh, j'avais faim alors que je suis venue chercher un morceau de pain.

~~

-Bon, allez, t'as tout ce qu'il te faut ?

Alexander acquiesça. Sac à la main et vêtements chauds, ils préparaient leur départ. Un désordre sans nom régnait dans l’hôpital, suite à la mort... mystérieuse du Directeur.

-Tant mieux, on s'casse !

Faisant bien attention de ne croiser personne, les deux sortirent de l'hôpital et se réfugièrent chez l'ami de James. Ce dernier avait accepté de les conduire à l'aéroport le plus proche avec deux billets d'avion pour Dublin et des faux papiers. Autant Alice était calme, autant Alexander semblait nauséeux. Il fallait le comprendre. Ils venait de tuer quelqu'un de sang froid. Dans la voiture, Alice passa une main dans les cheveux de son ami comme pour la rassurer, en vain bien sûr.

-Ca va aller ?

Il ne lui répondit pas. Vexée comme un pou, la brune détourna les tête et garda le silence durant tout le voyage. A l’aéroport, ils se fient passer pour frère et sœur, étant donné que tout deux étaient bruns. Alexander était suffisamment grand en taille pour se faire passer pour majeur. Ils dirent au revoir à l'ami de James, et embarquèrent pour l'Irlande. Arrivés à Dublin, avec le peu d'argent que leur sauveur leur avait confié, ils partirent dormir à l’hôtel en attente du lendemain.

~~

1 ans plus tard, entre emmerdes et petits boulots, on pouvait affirmer que les deux se débrouillaient assez bien.

-Tu t'es faite renvoyée ?

-Ouais. T'façon, l'employeur était un abrutit fini.

-Alice... Ton langage !

-Oui Papa …

Alexander soupira. Alice ne tenait jamais plus d'une semaine lorsqu'elle se faisait embaucher quelque part. Soit c'était parce qu'on la regardait de travers, soit c'était parce qu'on lui faisait des reproches sur son look. Aaah, elle était en pleine crise d'adolescence, du haut de ses seize ans. Et comme pour emmerder le monde, elle s'était mise en tête de devenir punk. Bien sûr, elle ne l'était qu'à moitié, mais elle l'était quand même. Alexander s'inquiétait beaucoup pour elle. Quand elle ne l'ouvrait pas toutes les 5 minutes, elle engageait une violente bagarre. Certes, on pouvait toujours mettre ça sur le contre de cette fameuse phobie sociale, mais là, ça dépassait les limites.

-Tu devrais te calmer un peu, Alice. Si ça continu, tu vas vraiment te faire tabasser.

-Ouais ouais, causes toujours.

~~

Alice avait voulu faire plaisir à Alexander en l'accompagnant dans ce pub. En réalité, elle s'ennuyait ferme. Alex' était parti chercher des boissons tandis qu'elle jouait aux plantes vertes sur sa chaise. Une fille vint l'aborder. Méfiante, la brune la lorgna du coin de l'oeil.

-Dis, comença Blondie, le mec aux cheveux noirs là-bas, c'est ton mec ?

Alice éclata de rire, attisant sur elle tous les regards. Puis lorsqu'elle fut calmé, elle répondit à l'impertinente :

-Naaan, c'est comme un frère pour moi !

-Ah... Heu, tu sais s'il est libre ou bien … ?

-Ça risque pas ma vielle, il est gay ~

~~

-LAISSEZ MOI LE VOIR BANDES D'AHURIS ! C'EST MON FRERE !

-Mademoiselle, calmez vous, il est peut-être dans un sale état, mais sa vie est hors de danger.

A contre cœur, Alice se tut et croisa les bras contre sa poitrine tout en tapant du pied. Elle avait peur, très peur. La même peur l'avait hanté quand elle avait appris la mort de James. Une angoisse sans nom avait étreint sa gorge quand l’hôpital l'avait appelé sur son portable. Ils avaient retrouvé Alexander couvert de blessures, d’hématomes et de bleus. Sans parler des traces de coups et quelques brûlures sans importance notoire.

-Mademoiselle, ça va ? Vous tremblez.

Alice venait tout juste de remarquer que tous ses membres tremblaient violemment et que les articulations de ses mains étaient devenues presque translucides.

-Je vais très bien, répondit-elle sèchement. Quand pourrais-je le voir ?

-Il est réveillé. Vous pouvez y aller tant que vous restez calme.

Elle hocha la tête avant de le suivre jusqu'à une porte, à laquelle elle frappa avant d'être invitée à entrer. Alexander était là, allongé sur le lit, une marque violacé parcourant l'arcade, et la lèvre inférieur fendue. Plusieurs bleus étaient également visible sur ses bras.

-Qui t'as fait ça ?

-Alice, cal...

-Qui t'as fait ça ?

Sa vois était glaciale, sans intonations. Seule la haine était visible dans son regard.

-Une bande assez connue dans la région. Homophobes de surcroît.

-Ah. Leurs noms !

Alexander fronça les sourcils de mécontentement. Il n'aimait pas quand Alice réagissait comme ça. Elle avait eu exactement la même expression lorsqu'elle avait décidé de venger la mort de son père adoptif.

-Je ne les connais pas. Ni leurs adresses d'ailleurs.

Elle partit sans un mots. Le brun se mordit la lèvre inférieur et se maudit intérieurement pour ne pas lui avoir caché la vérité. De toute manière, elle l'aurait appris tôt ou tard. A présent, il n'y avait plus qu'à prier pour qu'elle ne fasse rien d’imprudent.

~~

Arme à la main, une ombre se faufilait entre les caisses en bois de l’entrepôt déserté. La bande qu'elle recherchait était ici, d'après les dires. Reste à confirmer tout cela. Furtive, elle se caché derrière un conteneur semi rouillé et attendit la suite des événements. Ce ne fut que lorsqu'elle faillit s'endormir que des voix résonnèrent dans ce lieux inhabité. La jeune fille se redressa et resta caché là où elle était. Le discourt auquel elle assista n'était en rien intéressant. Une histoire de trafic de drogue ou quelque chose dans le genre. Alice commençait à se dire qu'elle était venue ici pour rien et que ce n'étaient pas les personnes qu'elle recherchait. Cependant, lorsqu'elle voulut partir, d'autres entrèrent et fermèrent la porte derrière eux. En son for intérieur, la demoiselle pesta. Elle resta caché là de longues minutes qui lui parurent des heures, et, alors qu'elle commençait sérieusement à se dire qu'elle n'aurait jamais du venir ici, un des membres de cette bande la trouva, recroquevillée derrière un caisson. Bien entendu, il ne lui laissa pas le temps de s'expliquer et la traîna avec lui pour qu'elle donne des explications à tous les autres présents.

-T'es qui toi ?

Alice les foudroya du regard. Elle n'aimait pas beaucoup leur façon de s'adresser à elle. Cependant, elle ravala son orgueil, et se présenta en bonne et due forme.

-Alice F. Brimstone. Je vis près d'ici.

Leur air septique ne laissait présager rien de bon et par instinct, la demoiselle se figea.

-C'est vous, la bande qui tabassé un mec gay ?

-Et tant bien même ce serait nous, en quoi cela te regarderait ?

-C’est vous ?

Ils hésitèrent. Cette fille semblait décidé, la tête haute et le regard fier. Cependant, l'air semblait avoir chuté de quelques degrés, bien que cela ne soit qu'une impression. Il y avait quelque chose qui clochait avec elle.

-Ouais, c'est nous.

A peine eut-il fini sa phrase qu'une balle traversa son crane rasé pour aller finir sa course de l'autre coté de sa tête et tomber par terre en un tintement sonore. Il y eu une moment de vide, où le silence régna, avant que retentissent plusieurs autres coups de feu. Des corps chutèrent, le sang coula et la silence finit par revenir. Alice se tenait là, au milieu des cadavres qui n'avaient pas eu le temps d'aller chercher des armes. Une tache vermeille commençait s'agrandir au niveau des cotes, et elle chuta à genoux.

~~

Caché chez elle au fond de son lit, une douleur atroce lui étreignant les cotes lorsqu'elle inspirait de l'air. Alexander la regardait d’un œil sévère, tout en feuilletant un livre.

-Dès que tu seras rétablie, on devras partir.

-Tu m'en veux ?

-Non, mais maintenant, tu es recherchée en tant que criminelle. Et bientôt, moi aussi.

-Pourquoi toi ?

-Parce que je suis en train de t'aider à fuir. Demain, fièvre ou pas, nous partirons pour Moscou. J'ai acheté les billets.

~~

-'Tain, on s'les gèle ici ! Fait au moins 2 degré, non ?

-Moins 4 …

-Sérieux ?

-Tout à fait !

La demoiselle grogna quelque chose d'imperceptible à l'oreille humaine. Alexander préféra l'ignorer et serra son écharpe autour de son cou en grelottant. Ils marchaient côtes à côtes dans les rues d'un petit village Russe dot le nom leur échappait encore. Le jeune homme était à la recherche d'un endroit où dormir la nuit. La chance leur souriait enfin lorsqu'une vielle dame leur proposa aimablement de dormir chez elle pour une seule nuit – il fallait savoir qu'Alexander maîtrisait un russe approximatif – proposition que les deux s’empressèrent d'accepter. La nuit fut courte pour eux, car il fallut trouver un plan de contre attaque pour échapper à la prison. Alexander eut en premier lieu la... merveilleuse idée de se rendre à la police locale. Mais bien entendu, c'était sans compter sur le manque d’enthousiasme d'Alice qui préféra opter pour le plan cavalcade. Pour elle, il valait mieux se terrer au fin fond de l’Himalaya en ermite plutôt que de finir ses jours dans une prison lambda.

Alors, bien entendu, Alexander et elle finirent par se disputer très violemment, puisqu'ils en vinrent aux mains. Entre la baffe donnée par Alice au pauvre brun, et la tirage de cheveux par Alexander, la dispute ne volait pas haut. Le lendemain, ils finirent par en conclure qu'il valait mieux se cacher jusqu'à ce que les choses cesses. La vielle dame qui les avait hébergé les vira hors de chez elle en raison des cris assommants qui avaient empêché les voisins de dormir toute la nuit.

Ils partirent dans un bus miteux pour un village voisin où ils pourraient se terrer pendant un moment. Coup de chance, il y avait un très vielle auberge là où ils s'étaient arrêtés, morts de faim... Enfin, surtout Alice. Mais bien entendu, elle ne laissa pas à Alexander opportunité de faire la diète pendant qu'elle ingurgitait son propre repas.

~~

Deux ans... C’est si peu de temps dans toute une vie lorsqu'on est jeune. On ne voit pas le temps passer et puis paf, un jour ça vous tombe dessus, comme ça, et des pensées philosophiques vous envahissent la tête jusqu’à même vous tourmenter. Ils étaient devenus terroristes. Pourquoi, comment... Certes, ce n'était pas tout à fait clair, cette histoire, mais les faits étaient évidents : Alice et Alexander étaient devenus un sujet de conversation animé dans l'est de la Russie, en France et en Espagne. Certes, ils n'étaient pas mondialement connus. Certes, ils avaient eu la chance sidérale de ne pas s'être fait attraper en trois mois de cavalcade. Mais il fallait avouer qu'ils faisaient ce que d’innombrables personnes rêveraient de faire dans leurs rêves les plus fous. A leur actif, huit meurtres, deux séquestrations d'hommes d'affaires qui avaient trempés dans des histoire d'argent détourné, et autres escroquerie. Bref, les banquiers et les hommes politiques avaient du soucis à se faire ces derniers temps. Mais il n'y avaient pas qu'eux. Certains hommes religieux dont l’honnêteté laissait à désirer avaient été victimes d'un attentat. Sans compter les bâtiments incendiés et des multiples séquestrations. Certes, ça pourrait paraître impossible en si peu de temps, mais les deux jeunes gens semblaient être pris dans un étrange zèle. Certains journaux affirmaient qu'ils faisaient ça dans la mystérieuse intention de débarrasser le monde du mal. En sommes, des supers héros ratés aux yeux des gens les plus crédules. Les plus réalistes, eux, ne voyaient qu'une bande de criminels qu'il fallait jeter en prison à tout prix. En tout cas, la police rageait : trois qu'elle courrait après une gamine de dix-neuf ans et son ami, et pas une seule fois elle s'était faite coincée. C'était comme une jeu du chat et de la souris grandeur nature, ça procurait un amusement fou d'un coté et un agacement terrible de l'autre.

Mais la question primordiale est : comment Alexander avait pu accepter de devenir terroriste, lui, l'homme le plus pacifiste qu'Alice connaissait. LA vérité, c'est qu'il avait refusé de l'aider en premier lieu. Mais quand elle s'était mise en tête de vraiment le devenir, Alexander avait compris qu'elle serait tout à fait capable de l'être, avec ou sans son aide. Il avait donc, à contre cœur, suivis celle qui partageait sa vie depuis maintenant 4 ans. L'important c'était de veiller à sa sécurité, peut-importe le reste. Savoir qu'elle se mettait en danger inutilement le rendait malade.

~~

Ils avaient élu domicile dans une vielle usine désaffectée. L'odeur n'y était pas terrible, il fallait l'avouer, mais ils y étaient tranquilles. Un jour, Alexander était revenu du village voisin – il y était allé légèrement déguisé, de peur que quelqu'un le reconnaisse – avec les courses sous le bras. Cependant, cette fois là avait été différente, étant donné qu'il était revenu avec de la teinture. Il savait exactement quelle couleur voulait absolument Alice.

-T'as acheté du vert ?! Wouaaah, c'est la bonne nuance en plus ! Ah... tiens... Tu t'es acheté de la...

Sa phrase resta en suspension au bord de ses lèvres. Alexander voyait pourtant très bien l'ignoble petit sourire moqueur qui était en train de se former sur son visage.

-Teinture rose, c'est ce que tu voulais dire ? Quelque chose à rajouter, gamine ?

Elle éclata d'un rire clair, puis, se calmant comme elle le pouvait, elle se leva sur la pointe des pied pour ébouriffer les cheveux de son frère.

~~

Alice était septique. Elle avait trouvé des douches dans l'aile arrière de l'usine. Normal ? Elle ne savait pas trop, étant donné qu'elle n'avait jamais visité une usine de sa vie. Pourtant, retrouver des douches dans l'usine n'avait pas perturbé Alexander pour le moins du monde, qui s'était empressé d'aller les utiliser. Or, il n'en avait pas informé sa « colocataire », qui dans un accès d'ennui, avait fait au moins dix fois le tour de leur quartier général avant d’atterrir dans la salle de bain improvisé, au moment même où son actuel occupant venait de sortir, trempé jusqu'aux os, avec juste une serviette enroulée autour de lui en guise de vêtements. Alors bien sûr, il y eu un long moment de silence où les deux semblaient hésiter entre s'enfuir en gueulant ou faire comme si il ne s'était rien passé. C'est Alice qui brisa le silence en première, se retenant d'éclater de rire.

-Hé bah dis donc... T'es vachement maigrichon pour un mec ! T'es sûr que t'es pas une fille ?

-Parle pour toi, on te prendrais presque pour un garçon.

Et s'en suivis une discussion dont le sujet n'était en rien philosophique. De vrais gamins, en somme.

~~

-Tu veux t'en prendre au président Russe ? Tu te rends compte de ce que tu dis ?

-Au président Français dans ce cas...

-Là n'est pas la question, Alice. Tu te rends compte, au moins, que c'est dan-ge-reux ?

-Bah ouais, j'suis débile mais pas à ce point !

[…]

Alexander soupira. Après une bonne demi-heure de discussion, il avait finalement réussit à convaincre la jeune fille de ne pas commettre d'attentat, ni d'assassiner de président, ou quelque chose dans le genre. Demain embarquement immédiat pour le Pérou. La raison était simple : la police Russe était à leur recherche, et allait bientôt ratisser la région au peigne fin.
Embarquement clandestin, il fallait le préciser.

~~

Leur arrivée au Pérou fut étonnamment calme. Alors bien sûr, Alice commença à se poser des questions et son esprit parano prit le dessus. Mais rien ne se passa. Rien du tout. Ils se barrèrent donc de là sans que rien ni personne n'ai quelque chose à rajouter. Mais bien sûr, il fallait bien qu'il y ai une fin à toute cette joyeuse histoire, et malheureusement, elle prit fin trop tôt.

~~

-Putain, Alex', crève pas 'spèce d'ahuri !

Pour résumer la situation, il fallait savoir qu'à peine avoir quitté l'aéroport, ils furent pris en embuscade par des policiers armés qui les avaient manifestement reconnus. Ne cherchant pas d'explications, les deux jeunes gens s'étaient enfuis sans demander leurs restes. Alors bien sûr, la police les avait en chasse, et avait ouvert le tirs. Alexander s'était pris une balle. Les deux avaient réussis à leur échapper, et à trouver refuge dans un hangar abandonné, ce qui rappela quelque souvenir à la verte. A présent, son ami gisait par terre, probablement sans vie. Alice retint de justesse des larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Ne jamais pleurer en présence de quelqu'un, règle n°1.

-Ne bougez plus, où finirez avec une balle dans la tête.

Alice se figea, stoppa tout mouvement, et se mit à trembler . Les policiers les encerclèrent, et attrapèrent Alexander par le col pour le maintenir debout. Alice se redressa brusquement, et, dans un accès de rage, elle s'interposa entre son frère de cœur et les policiers.

-Laissez-le, vous voyez pas qu'il est blessé ?

-ta gueule gamine, les gens comme vous peuvent crever sans que qui que ce soit ai quelque chose à redire.

Elle n'eut pas de temps pour ajouter quoi que ce soit d'autre. Elle fut frappé par celui qui se dressait face à elle, et roula à quelques mètres de sa position initiale. Alice suffoqua un instant, avant de se laisser emmener.

~~

-Alice, rappelle-toi qu'il faut que tu restes calme pendant que le juge rends son verdict. Tu comprends ?

-Bah ouais crétin, j'suis pas débile, tu sais … ?

Alice ne put rien ajouter d'autre, et fut emmenée hors de sa cellule pour être emmené sur le lieu du jugement. Tout se passa globalement bien, du point des autres, bien entendu, car Alice était condamnée à la prison. Un nom compliqué qu'elle ne retint pas.

Ce fut qu'elle fut congédiée de la salle pour laisser place au jugement d'Alexander que les choses se gâtèrent.

-J'vous prévins bande de gâteux, si vous touchez à un seul cheveux d'Alex', j'vais tous vous buter ! Il est innocent, c'est moi qui l'ai poussé à me suivre ! N'oubliez jamais de fermer vos fenêtres et vos portes, mouahahaha !

Et elle fut virée de là avec des cris et les protestations du public !

~~

-Tu t'es encore battue...

Alice grogna quelque chose d'imperceptible à Alexander, qui sourit à la jeune demoiselle. Le problème était simple, elle était complètement renfermée sur elle même, agressive de surcroît. Lui, il n'avait pas de problème avec les autres, étant sociale de nature. Mais elle, c'était une toute autre histoire. Dès qu'on lui parlait calmement, elle répondait d'une toute autre façon. Et nous ne parlerons pas de ceux qui lui cherchent des noises dès le départ.

-C'était quoi le problème cette fois ?

-Cet espèce de face de cul de babouin t'a insulté, grommela-t-elle.

Il soupira, exaspéré. Ce qu'elle pouvait être soupe-au-lait parfois. Alexander ne se rappelait même plus de la dernière fois où elle avait fait preuve de bon sens. Jamais, probablement.

-Je ne comprendrais jamais la logique certain gouvernement à je ne sais plus quelle époque dans je en sais plus quel pays, enchaina Alice avec un sourire vague.

-Quoi donc ?

-Ils emprisonnaient les gays dans des prisons parce qu'ils étaient gays. Mais le truc tout à fait logique, c’est qu'ils les enfermaient avec d'autres mecs, probablement gays eux aussi …

END
(z'êtes encore là?)











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MessageSujet: Re: L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC]   L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC] EmptyDim 21 Sep - 18:43

Aw bienvenue !

Le code du règlement est bon, je te le valide donc.

Pour ton âge, ne t'inquiète pas, il n'y a pas de limite, tant que tu sais ce que tu fais et que tu es consciente du contexte qu'un tel forum engendre ;)

Bonne continuation de fiche !

:rainbow:
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MessageSujet: Re: L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC]   L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC] EmptyDim 21 Sep - 21:18


Bienvenuuuue c:

Sympa comme personnage, j'aime franchement bien! Et pour quatorze ans, je trouve que ta plume est vachement jolie et bien équilibrée. No soucis pour ton âge, t'en fais pas, tant que tu sais où tu te trouves, pas de problème xD
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MessageSujet: Re: L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC]   L'homme est avant tout un lâche souvent préoccupé de trouver une excuse à sa lâcheté. [UC] EmptyMer 15 Oct - 22:24

J'ai le grand honneur de te valider!
J'ai beaucoup aimé ton histoire et pour le haut de tes quatorze ans, je trouve ta plume particulièrement intéressante.

Tu peux donc désormais faire ta fiche de lien, toussa toussa, et faire tout le rp que tu souhaites. ♥

Bon amusement au sein de ce fantastique pénitencier. ~
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