Symington ClydeDétenu
► DC : Vsevelod Varlaam & Guarnicionero J. Piero • Date d'inscription : 18/01/2015 • Messages : 63 • Piercings et tatouages : ...
| Sujet: Stay away! // Clyde Symington [TERMINÉ] Dim 25 Jan - 5:22 | |
| Don't touch me Informations ;
• Surnoms ; Les écoute pas, ni les compte, mais rien de sympa.
• Sexe ; Masculin
• Âge ; Sait plus, dans les alentours de 18-20 sûrement.
• Origine ; Écossaise.
• Motif d'incarcération ; Meurtre au premier degré.
• Sexualité ; Préfère se passer de ce truc, s'en fout.
• Son but ; Manger et dormir.
• Groupe ; Asservi
• Personnage utilisé ; Sôryû Asuka Langlay (Gender-bender) // Evangelion
Questionnaire ;
Petits signes distinctifs; Ce qui saute au visage, lorsqu'on le regarde de face, c'est bien ce cache œil qu'il arbore avec tant d'indifférence. Noir, simple, banal, rien de très fashion; il camoufle au mieux son orbite vide dont les paupières ne s'ouvrent plus. C'est d'ailleurs tout ce qui importe pour Clyde, que ce truc fasse son travail et tant pis si ça enlaidissait son visage d'une tâche noire. Il avait déjà des petites tâches de rousseur qui parcouraient le bout de son nez et ses joues de toute façon. Elles étaient certes pâles et discrètes, mais belle et bien présentes. Sinon, à l'exception de son seul œil bleu perçant qui contraste avec sa peau blanchâtre et ses cheveux roux, il n'y a plus rien à dire. Il se fond facilement dans la masse de sa taille moyenne tout comme le reste de son apparence. Enfin, tant qu'il est habillé, car une fois ses vêtements retirés, les nombreuses plaies cicatrisées et brûlures de cigarette qui marquent son corps attirent inévitablement le regard. • Ta musique favorite?- Le silence • La partie de ton corps que tu préfères?- C'juste un corps. • Ton animal favori?- N'ai pas. • Si tu faisais un piercing, où le ferais-tu?- J'en veux pas. • Masochiste ou sadique?- ... *ne répond pas* • Ton jeu préféré?- Dormir. • Ta date de naissance?- Sais plus. • Es-tu fier de ce que tu as fait jusqu'ici?- Ai rien fait. • Si tu avais un pouvoir, lequel serait-ce?- J'en veux pas. • Tu as déjà vu un monsieur tout nu?- Non. • Si demain t'étais un poisson rouge, tu réagirais comment ?- Je réagirais pas. • Pégase, poney ou licorne?- Aucun. • As-tu déjà eu des enfants?- Non. • Que penses-tu de la nourriture de la cantine?- C'est de la nourriture. • Te travestirais-tu pour quelque chose d'important?- Peut-être.
| Personnalité ;
Le trait le plus distinctif et marqué chez Clyde est son indifférence à son sort, et ce, tant qu'il a au moins un repas par jour dans l'estomac et un toit où se réfugier. Le reste, il s'en fout. Il n'assure que ça survie et ça se termine là, tant pis pour le reste. Il agit à la manière d'un robot, d'un vieux robot avec une intelligence artificiel plutôt morne, pour ne pas dire morte. Le sort des autres, il n'en a cure. Si le reste du monde venait à périr du jour au lendemain, il ne prendrait même pas la peine d'hausser les épaules, ni même de laisser passer une phrase de sympathie ou de surprise.
Toutefois, il ne faut pas se méprendre sur quelques petits points. Il n'est pas non plus une poupée inanimée qui se laisse malmener sans un mot ni une réaction. Si quelqu'un osait le toucher, ne serait-ce que de l'effleurer du bout des doigts, il réagirait avec violence. Il ne supporte pas d'être touché par les autres, ça lui donne envie de gerber et son premier réflexe est de repousser l'individu, soit par des gestes secs et légèrement violents, soit en s'éloignant rapidement tout en hurlant de ne pas le toucher, ni de l'approcher.
Ce n'est pas non plus le petit toutou qui écoute sciemment tout ce qu'on lui ordonne. Il excelle dans l'art de jouer à la sourde d'oreille et à l'indifférence. Il désire juste qu'on lui foute la paix, qu'on ne se préoccupe pas de sa personne et qu'on le laisse dans son joyeux petit monde tout sombre et isolé. Il adresse d'ailleurs rarement la parole aux autres, préférant éviter de gaspiller de la salive inutilement. Il parle donc très peu, pour ne pas dire jamais, et lorsqu'il daigne ouvrir ses charmantes lèvres, ce n'est que pour quelques mots précis, directs et concis. Il ne se casse pas la tête avec les mensonges de politesse, autant si bien dire la vérité crue.
Ce n'est pas une personne qui a besoin de beaucoup de choses. Il se contente en réalité de très peu, se débrouillant avec ce qu'il a sous les mains. Après tout, la débrouillardise a toujours été sa seule et unique qualité à laquelle il se surpasse, de même que la patience en un certain sens. Pour ignorer tant de chose et ne pas y réagir... Bref, il a plutôt la tendance à tester la patience des autres, et ce, involontairement. Pourtant, au fond de lui, il s'agit d'un bon garçon au cœur d'or et un peu timide. Une bonne personne qui a simplement perdu la capacité de l'être et son espoir en la race humaine, qui s'est lassé de vivre et de croire.
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Histoire ;
Disons le franchement, sa vie aurait certainement été plus belle s'il n'était jamais venu au monde. Ce monde qui, de toute façon, n'a jamais voulu de lui à commencer par sa mère et son père. Il était de ces accidents dont on se rencontre trop tard, tout comme sa petite sœur qui verrait le jour quelques années après lui, son seul et unique rayon de soleil. Il est certes né en Écosse, mais n'y a même pas passé la première année de sa vie. Il ne sait d'ailleurs pas où se situe ce pays sur le globe terrestre et encore moins sur une carte. Il n'y connaît rien de ces coutumes, n'ayant hérité que d'un nom de famille que les Péruviens peine à prononcer. Pour une raison qu'il n'a jamais su et qui, de toute façon, ne l'intéresse pas le moins du monde, sa famille alors composé de trois personnes avaient emménagé au Pérou dans un taudis. Un vrai taudis miteux et à peine vivable. Mais il y vécu, privé d'éducation, et au fond d'un placard trop étroit. Oui, un peu à la manière d'Harry Potter, cependant, contrairement à ce jeune sorcier, personne ne vint jamais le sortir de là. D'ailleurs, il n'a jamais connu ce nom, ni cette histoire. Entre une mère cocaïnomane et un père ivrogne, l'ambiance n'était pas très difficile à deviner. Lorsqu'il sortait de ce placard, c'était soit pour faire un tour aux toilettes vite fait et, parfois, ses parents ne lui autorisaient même pas, soit pour servir de punching bag à ce père trop saoul. Il mangeait à peine, ses parents dépensaient tout le peu d'argent qu'ils avaient dans la drogue et l'alcool. Et, la nourriture sur la table, passait par leur gossier avant tout. Il ne restait que des restes pour Clyde. Quand il réussissait à avoir un repas complet avec ces dits restes, c'était la joie. Pour lui, c'était le quotidien et la normalité. Il s'enfermait dans son monde, replier sur lui même.
Puis, un beau jour, sa mère tomba enceinte à nouveau. Ce n'était pas si surprenant, aux nombres de fois qu'il les entendait faire l'amour. Il devait se boucher les oreilles pour ne pas entendre les cris de sa mère, cris qu'au bout d'un instant, il apprit à ignorer. Fin bref, sa sœur naquit alors qu'il avait plus ou moins 7 ans et sa mère la lui balança presque dans les bras à la manière d'un vieux torchon. Ce fut à lui de s'en occuper, à lui de partager son étroit placard avec cette nouvelle petite vie toute innocente. Au départ, il ne savait comment trop s'y prendre, la laissant au fond de sa "chambre". Lentement, bien lentement, il apprit comment prendre soin d'elle avec le peu dont il disposait, autant au niveau des connaissances que des objets. Lorsque cette enfant lui offrit un sourire, le premier véritable sourire chaleureux et joyeux qu'il n'avait jamais reçu de toute son existence, il se sentit fondre en larme, ne sachant trop pourquoi d'ailleurs. Il pleura longtemps en silence, la berçant dans ses bras, la serrant contre lui comme si elle était ce qu'il avait de plus précieux.
À partir de là, il vécu pour sa petite sœur. Elle était son monde et lui, sans le savoir, devenait le sien. Ce n'est pas pour autant qu'il avait cessé de recevoir des coups, il en recevait même davantage, ses parents lui gueulant de faire taire la petite lorsqu'elle pleurait. Lui, sans un mot, prenait sa défense quand ils cherchaient à lui fermer sa trappe par des moyens un peu trop radicaux. Ils voulaient l'étrangler. C'est d'ailleurs dans l'une de ces altercations qu'il perdit un œil, son père lui ayant enfoncé une fourchette dans celui-ci. Clyde n'avait même pas hurlé lorsqu'il retira l'ustensile, en même temps que le globe oculaire. Le père avait seulement grommeler quelques petits trucs, comme quoi c'était bien fait pour lui avant de sortir dehors avec sa compagne et de laisser l'enfant se démener seul. Ce qu'il fit d'ailleurs. Il n'était jamais allé à l'hôpital, endroit qu'il ne connaissait pas encore. Ce n'était donc rien de nouveau pour lui. Il fit avec les moyens du bord.
Heureusement, ça ne s'était pas infecté et les jours ont suivis. Toujours les mêmes, tandis que sa sœur grandissait lentement. Au fur et à mesure, il lui donnait un peu plus des restes des repas qu'il recevait, prenant soin de cette petite vie jusqu'à ce qu'il soit en âge de travailler. Ses parents l'envoyèrent au champ, histoire de ramener un salaire en plus pour se payer davantage de drogues et d'alcool. Ce fut la première fois qu'il mit les pieds à l'extérieur et qu'il aperçut une autre réalité qui le laissa pourtant de marbre. Certes, il obéit à ses parents, mais seulement pour ramasser un peu plus d'argent sur le côté et offrir de la vraie nourriture à sa sœur. Et les années s'écoulèrent à nouveau, jusqu'au jour où il rentra du boulot et vit cette scène, cette affreuse scène qui marqua ses pensées pour le restant de ces jours.
Son père, sa sœur, sa mère. Il était arrivé un peu plus tôt, cette journée-là, et avait franchi le seuil de l'entrée avec son air morne habituelle, seulement pour voir ça. Son père qui, ce salaud, abusait de sa sœur. Là, sur le canapé. Et sa mère qui ne faisait que regarder. Sa sœur qui ressemblait à une poupée, les yeux éteints et pourtant si rougit. Son père qui ne daigna ni s'arrêter, ni lui lancer un regard. C'en était trop. Il attrapa ce qui lui passait par la main, une bouteille de bière vide, et s'approcha en deux trois mouvements de son père. Et il frappa. Encore et encore et encore. Il frappa. De toutes ses forces. Hurlant à n'en perdre la voix. Encore et encore. Sa tête, sa nuque, sa tête, sa tête. Plus fort, plus violemment. Et après, ce fut sa mère, ne remarquant même pas ses cris, ses pleurs, ses pardons. Ne pensant plus. Et il frappa à nouveau, encore et encore et encore.
À bout de souffle, il laissa tomber son arme de fortune, allant dégager le corps de sa sœur dénudée de ce monstre ensanglanté. Il le laissa s'écraser au sol lourdement, prenant sa sœur dans ses bras, la berçant en retenant ses larmes. Elle était à la fois vivante et morte. Son rayon de soleil venait de s'éteindre. Son sourire chaleureux, son petit rire joyeux qu'elle n'offrait qu'à lui. Il ne les reverrait plus, plus jamais. Il la serra fortement contre lui, sanglotant contre son épaule, tremblotant. Il avait pleuré à son sourire, maintenant, il pleurait pour l'avoir perdu. Lorsque les policiers arrivèrent finalement, après tant de temps, il s'était endormi contre elle d'épuisement. Il ne prit même pas conscience de leur présence, rêvant au passé. La suite est assez courte, il y eut le procès, dans lequel il ne dit pas un mot, se contentant de fixer obstinément le plancher. Procès qui fut vite réglé : longue sentence. Les années? Il ne les avait pas écoutées. Où? Pas plus. Ça n'avait pas d'importance, plus rien n'avait d'importance.
CLYDE;
• Comment es-tu là ; Par partenariat via Iroke Hospital
• Code ; Nyawr ♥
• Âge ; Crise de la vingtaine
• Pays ; Québec! *tousse* Canada...
© Flyremoon.
Dernière édition par Symington Clyde le Lun 26 Jan - 7:43, édité 4 fois |
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