Ryan allait devoir perdre cette vilaine habitude de le défier. Sérieusement. A peine eut-il finit sa phrase qu'un rire gronda dans le ventre de Javier, traversant tout son corps. S'il était doué pour sucer ? Et comment ! Son rire gronda doucement, sa langue se fit plus taquine encore.

Elle passa longuement au dessus, avant de s’enrouler. Un court instant, il fit sentir sur la partie la plus sensible de sa bête sauvage sa canine. Ne bouge pas chou. Tu ne voudrais pas avoir mal, n’est ce pas ? Javier s’amuse comme un petit fou alors qu’il sent la crispation passagère de Ryan.

« N’ai pas peur mignon, je ne te ferais que du bien ~ »

Il embrassa presque avec tendresse sa petite gâterie, puis laisse ses lèvres papillonner jusqu’aux bourses de son partenaire, qu’il prit en bouche, l’une après l’autre, les suçotant tranquillement. Il prenait son temps, même s’il sentait l’impatience de Ryan. Ou justement parce qu’il la sentait. La tête verte mouvait ses hanches. Il ondulait. Et plus il était pressé, plus Javier voulait le frustrer.

Combien de temps tiendras-tu, Ryan, avant d’abandonner, avant de lacher les armes ? Jouiras tu en premier ? A moins que tu n’es pas la patience d’attendre cette délivrance, et que tu viennes reprendre place, au chaud, au fond des entrailles de ce masochiste qui se joue de toi. Il attend ça. Il veut voir cette bête se déchainer à nouveau.

Ses lèvres prirent de nouveau place autour de la virilité de l’homme. Il avançait sur cette hampe centimètre par centimètre. Prenant tout son temps. Son piercing à la langue appuyant régulièrement sur l’endroit le plus sensible. Doucement, tout doucement, il prit le sexe de Ryan dans sa bouche, tout entier. Il se stoppa alors, pour fixer du regard sa belle bête. Oui, ondule des hanches. Baise moi la bouche.

L’oeil unique de Ryan fixait sa main, ses doigts, qui allaient et venaient dans sa propre intimité. Oui, regarde moi, chou. Regarde ce que je me fais, rien que pour le plaisir de te yeux. Ou pour te frustrer encore d’avantage. Cela te donne envie n’est ce pas ? Alors, je vais te montrer le délice de cette sensation.

Il retira sa main. Et désormais, ses deux mimines vinrent caresser les hanches de l’homme. Accompagnant son mouvement. Ou le stoppant. Du bout des doigts, il caressait la tête verte. Dessinant ses fesses. Du toucher léger, au massage appuyé de sa paume. En passant par quelques griffures de ses ongles. Petit à petit, ses mains vagabondes voyagaient jusqu’au centre des globes de chair de son bel amant.

Et devant, sa langue et ses lèvres continuaient leur jeu éternel, voluptueusement. Hors de question d’accélérer les choses. Il allait le mener au bout du chemin tout en douceur, lui qui aimait tant la brutalité.

Son index massa rapidement l’entrée secrète de Ryan. Puis se retira. Et revint. Jouant avec les nerfs de l’homme. N’écoutant en ce moment rien de ce qu’il pourrait dire. Javier faisait ce dont il avait envie, après tout.

Et si ça ne lui plaisait pas… Il n’aurait qu’à se venger sur son corps qui lui sera délicieusement offert.

Le doigt finit par entrer dans les chairs de l’homme. Légèrement. Il n’avait pas besoin d’aller loin. Juste d’aller caresser quelque endroit particulièrement sensible, que Javier ne mit pas longtemps à trouver. Il appuya légèrement. S’en alla. Pour mieux revenir.

Sa langue, ses lèvres, son doigt. Tout son corps agissait à l’unisson, tout en volupté. Une caresse appuyée d’un côté pour une caresse légère de l’autre, et inversement. Ne laissant d’autres choix à Ryan que de souffrir d’un plaisir éphémère et pourtant éternel. Une prison de sensations. D’autant plus que Javier ne le laisserait pas aller jusqu’à la délivrance, non. Ce ne serait pas drôle.

Alors, chou. Que vas tu faire maintenant ?