Ah mon histoire.. Tu es sur de vouloir savoir ? On a toujours vécu en Allemagne avec mes parents, ma mère Japonaise avait décidé de vivre avec mon père d'origine Allemande. En gros, je suis métisse. Je vais te passer mon enfance, y a pas tellement de détails importants a cette période là et passer directement à l'époque lycée.

J'avais 18 ans il me semble, le lycée bah c'est banal quoi. Les cours, les autres élèves, les profs et les salles pour apprendre seul. La bibliothèque par exemple. J'aimais cet endroit et j'y allais tout les jours. J'ai toujours aimé apprendre de moi même, devenir un peu plus intelligent que je ne l'étais déjà et me cultivé bien assez pour me faire remarquer par les autres. Certains étaient jaloux parce que quelques profs m'appréciaient. C'est a cette période que je me suis rendu compte de mes tendances sexuelles. Et surtout, du fait que j'aimais clairement ça. Garçon ou fille, ça m'importait peu. J'ai appris le corps humain sous toutes ses coutures pendant de nombreuses heures. Aimant ce que je voyais et ce que je touchais, mais avec un sentiment de frustration amère sans savoir pourquoi.

C'est quelques mois plus tard, en surfant sur le net que j'ai découvert ce petit plus qui pourrait manquer a mes ébats. La douceur de la douleur.. Et j'ai appris que peu de gens la supporte et aime ça d'ailleurs. Pourtant, leur gémissements ou cris de douleur étaient tellement plaisant à mes oreilles et augmentaient tellement mon excitation.. Je ne pouvais plus m'en passer dorénavans.

A mes 20 ans, je trouvais du travail en tant que barman dans un petit bar de nuit pas loin de chez moi. Et au bout de quelques mois de salaires, je pu quitter la maison familliale pour mon petit appartement. C'était pas du grand luxe, mais au moins j'étais seul. Un lit, une armoire, cuisine aménagée, une télé, une chaine hifi, des bouquins un peu partout et mes instruments de musique. J'avais pas besoin de beaucoup plus. Et au moins, je pouvais ramener mes conquêtes chez moi. Plus besoin d'aller chez elles ou de payer l'hôtel. Je pouvais aussi expérimenter de nouvelles choses.

Petit a petit, je poussais plus loin la douleur de mes partenaires. Certains effrayés lorsqu'ils voyaient les marques un peu trop profondes sur leur corps me fuyaient. Mais le sang si rouge sur leur peau si blanche.. Me mettait dans un état.. C'était indescriptible. J'aimais mordre, couper, griffer, presque étouffer. Je laissais tellement de marques et de traces qu'on pouvait douter si c'était des ébats ou une tentative de meurtre par moment..

Je reconnais sans honte qu'un jour, j'ai violé un de mes partenaires. Un jeune homme qui me plaisait beaucoup. Et lorsqu'il a commencé a avoir mal parce que j'enfonçais mes ongles dans sa peau, il a cherché a s'enfuir. Alors je l'ai prit de force contre le mur de l'entrée. C'était si grisant que j'ai recommencé peu de temps après. Allant toujours plus loin dans mon vice.

Mon plus grand pêché restera certainement d'avoir goûté a la chair. Non pas dans le sens sexuel du terme, mais bien dans celui du goût. Un soir qu'une partenaire m'avait apporté de la drogue -oui parce que j'en prenais de temps en temps avec mes coups du soir- on s'était fait un bon shoot avant de s'envoyer en l'air. Mais je sais pas ce qui a déconné cette fois là, j'ai mordu trop fort. J'avais le goût du sang dans la bouche mais je connaissais déjà. La nouveauté fut sûrement ce petit morceau de peau que j'avais mâché presque inconsciemment. Puis, j'avais léché la plaie pendant quelques instants, avant de mordre a nouveau et de tirer sur la chair a vif. Je l'entendais crier de douleur et je frémissais de plaisir. J'étais en elle a ce moment là, je m'en souviens parce que sa chaleur m'enveloppait. Elle a tenté de me repousser, mais j'ai continuer a bouger. Et elle ne savait plus ce qui était plus fort. La douleur de son cou ou le plaisir de nos ébats. Elle a rendu son dernier souffle peu de temps après que je me sois libéré en elle. Le sang avait inondé mon lit et il lui manquait une bonne partie de la peau de son cou et de son épaule. Je me souviens m'être léché les lèvres en me demandant si je pouvais continuer.. Mais finalement, je l'avais lavé et laissé dans une ruelle a quelques pâtés de maison d'où j'habitais.

Aujourd'hui, je me suis fais arrêter et je suis a Luriguancho. J'ai a mon actif plusieurs meurtres, viols et acte de cannibalisme. Ah oui, ils ont rajouté que je me droguais parce qu'ils en on retrouvé dans mon appartement. Autant dire que je suis pas prêt de sortir quoi.. Mais dans le fond, c'est pas comme si j'avais grand chose de plus a faire à l'extérieur. Ca va juste être dur de ma passer de tout ces corps dans mon lit et contre le mien.