Brown MatheusDétenu
► Theme song : https://www.youtube.com/watch?v=gcm3ak-SLqM ► DC : Leo, Maria, Adrian • Date d'inscription : 18/03/2015 • Messages : 11 • Piercings et tatouages : Nope
| Sujet: Qu'est-ce que je fous ici, déjà ? [Matheus] Ven 24 Juil - 18:40 | |
| Alors c'est ça, la justice ? Informations ;
• Surnoms ; Math’, Mathy… À vous de voir selon vos goûts.
• Sexe ; Masculin
• Âge ; 22 ans
• Origine ; Anglo-péruvienne (mère péruvienne, père anglais)
• Motif d'incarcération ; Agressions sexuelles / tentative de viol
• Sexualité ; Hétéro
• Son but ; Sortir d’ici au plus vite, et entier si possible.
• Groupe ; Asservis
• Personnage utilisé ; Kenji Yamaguchi – Tonari no Kaibutsu kun
Questionnaire ;
Petits signes distinctifs; Un visage fin, des cheveux blonds assez longs, des yeux marrons clair parfois accompagnés de lunettes noires rectangulaires, un corps très mince atteignant 1m72... Voilà une apparence assez banale qu'à Matheus, dépourvue de fantaisies tel que tatouages ou piercings. • Ta musique favorite?- De la musique classique jusqu’au Rock N’Roll, je suis assez éclectique. Seul le métal ne me plaît pas. • La partie de ton corps que tu préfères?- Je n’y ai jamais réfléchi. Probablement mon cerveau ? • Ton animal favori?- Je n’aime pas vraiment les animaux… • Si tu faisais un piercing, où le ferais-tu?- Un piercing ? Je ne suis pas une racaille. • Masochiste ou sadique?- Allez savoir. • Ton jeu préféré?- Les mathématiques, sans aucun doute. • Ta date de naissance?- Le 5 mars. • Es-tu fier de ce que tu as fait jusqu'ici?- Oui, quasiment ! • Si tu avais un pouvoir, lequel serait-ce?- Devenir passe muraille, pour m’en aller d’ici… • Tu as déjà vu un monsieur tout nu?- C’est arrivé, mais seulement de loin. • Si demain t'étais un poisson rouge, tu réagirais comment ?- Plutôt mal. Je vous l’ai dit, les animaux ne sont pas ma tasse de thé. • Pégase, poney ou licorne?- … Vélo. C’est plus pratique. • As-tu déjà eu des enfants?- Oh, non… Je ne sais pas y faire avec eux. • Que penses-tu de la nourriture de la cantine?- Déjà mieux que la mienne. Sinon, il y a du progrès à faire en cuisine… • Te travestirais-tu pour quelque chose d'important?- Si j’y gagne le droit de rentrer chez moi, pourquoi pas ?
| Personnalité ;
-Donc, j’aimerais savoir comment se comporte votre fils au quotidien. Comment est-il à la maison ?
-Mathy étudie beaucoup, il est toujours en train de lire, de travailler… C’est un étudiant très sérieux ! Il aussi très gentil et obéissant, ce n’est pas son genre de faire du mal à qui que ce soit !
-Nous en avons déjà discuté, Mme Brown. Vous ne seriez pas là, assise dans un cabinet d’avocat avec votre mari et votre enfant, si ce dernier n’avait vraiment rien fait. Les fausses accusations existent bel et bien, mais dans notre cas, il y a des preuves concrètes. De plus, Matheus n’a pas décroché un mot depuis qu’il est entré ici…
-Il n’a jamais été très bavard ! D’ailleurs je lui reproche souvent sa discrétion, c’est parfois déconcertant.
-Mon silence est voué aux réflexions, je ne gaspille pas ma salive inutilement.
-Il vous faudra bien l’utiliser, jeune homme, si vous ne souhaitez pas aller en prison.
-Lui qui est si jeune… Il n’ira pas n’est-ce pas ?!
-Votre fils est majeur, ne vous attendez pas à ce qu’on lui offre une tarte aux pommes… Mais, revenons à nos moutons. Est-ce qu’il s’est déjà montré agressif ou étrange ses derniers temps ?
-Non, je n’ai rien remarqué. Je vous l’ai dit, notre Mathy est adorable !
-Tu exagère Lizzy, il n’est pas très chaleureux, et même distant avec les autres.
-Il n’est pas méchant, tout de même ! Il tient seulement à sa tranquillité pour les études. Tu sais bien qu’il n’aime pas la compagnie… Et arrête de soupirer Mathy, c’est impoli !
-Bien bien bien ! Merci. À présent je voudrais m’entretenir seule avec Matheus. Je vous revois dans quelque minutes.
***
-Matheus, j’aimerais que vous me parliez de vous. J’ai besoin de vous connaître plus en détail pour vous défendre.
-…
-J’écoute.
-Luis, mon meilleur ami, me dit tout le temps que je suis trop exigeant avec moi-même. Il parait que je trav-
-Oui je sais, que vous travaillez tout le temps, peut-être un peu trop. Pourquoi cela ?
-J’aime ça, c’est tout. J’aime apprendre, réfléchir, écrire, compter… Je suis bon en tout. Et puis, je voudrais devenir médecin.
-Je vois… Autre chose ?
-Ben … On me dit souvent que je suis très malchanceux. Vous allez probablement me demander pourquoi, car j’ai une belle vie en définitive, sans problèmes de santé ni problèmes familiaux. C’est juste une question de karma, je pense… Je me retrouve très souvent au mauvais endroit, au mauvais moment. Je ne saurais compter toutes les fois où je me suis attiré des ennuis suite à de simples coïncidences. Ma naïveté fait aussi que je fais confiance trop facilement aux gens, et tombe la plupart du temps sur de mauvaises personnes. Il faut dire que je n’ai jamais été très aimé. On m’a toujours collé une étiquette sur le front, à cause de mes notes par exemple, du travail que je fournis. Vous savez, le terme « intello », que les idiots se plaisent à utiliser lorsqu’ils se sentent inférieurs.
-La jeune femme qui vous accuse aujourd’hui comptait-elle parmi ces « idiots » ?
-Non, au contraire. Pour moi l'amour, c'est... Comment dire ? Inutile ? Illusoire ? Je ne suis jamais tombé amoureux, vous savez. Jamais, jusqu'à ce que je la rencontre. Vous comprenez ?
-Mmh... C’est étrange, elle affirme le contraire, d’après mes informations. Enfin, tenez vous prêt Matheus, et suivez bien les conseils que je vous ai donné l’autre jour. Votre procès aura lieu demain.
|
Histoire ;
« Brown Matheus, 23 ans, étudiant anglo-péruvien originaire de Lima, est à ce jour condamné à 5 ans de prison ferme pour tentative de viol sur Sandra Flores. »
Je suis innocent. Depuis le jour où je suis venu au monde, jusqu'à aujourd'hui. Je n'ai jamais désobéi à la loi, je n'ai jamais fait de mal à qui que ce soit. Je suis une personne banale, un homme comme un autre, à l’instar des inconnus que l’on croise dans la rue. Un simple passant avec une vie fade, sans histoire, sans problème, sans animation.
Il faut dire que depuis ma naissance mes parents me surprotègent. Ils ont toujours été à mes côtés et encore aujourd'hui, j'habite chez eux malgré mon statut d'étudiant, dans cette petite banlieue pour les familles aisées comme la mienne. Je me suis toujours enfermé dans une bulle. Là où personne ne peut m'atteindre. Là où personne ne peut me blesser. J’ai ignoré mes camarades de classe au cours de nombreuses années. C’est en quelque sorte l’éducation que j’ai reçu… Avec pour principes de ne faire confiance à personne, d’être prudent au summum, d’avoir une attitude exemplaire en permanence. Pour moi, c’était normal. Pour moi, seuls les autres étaient en faute lorsqu’ils m’adressaient la parole et que je ne daignais pas même les regarder. Dans leurs yeux, mon silence était sans doute synonyme de méchanceté. C’est pourquoi je n’avais pas d’amis, je restais seul et c’était juste normal, juste une routine comme une autre. Je n’ai jamais été triste pour cette raison. Je ne m’intéressais même pas aux autres, le nez toujours plongé dans mes cours ou mes livres. Seuls les adultes avaient droit à un soupçon de réponse de ma part, mais eux me croyaient simplement timides.
À la fin du collège, on a commencé à me parler de plus en plus, à s’intéresser à moi, à me sortir de ma bulle. Ça m’a beaucoup surpris à l’époque et je ne comprenais pas ce changement soudain. Sandra, c’est son nom. Celle qui a changé mon monde. Ce n’était pas vraiment mon genre de fille, elle était assez superficielle et ne se montrait sympathique qu’avec les garçons. Mais elle m'avait remarqué, parlé, amusé... Et ça me suffisait pour l'aimer.
Je la suivais partout, j’étais devenu son petit esclave de poche, et je ne me plaignais pas. Puis elle m’a fait rencontrer Luis, qui est aujourd’hui mon meilleur ami. Nous avons beaucoup traîné tous les trois ensemble mais, il est vrai que je passais plus de temps à la bibliothèque qu’en leur compagnie. Après le lycée, Luis et moi sommes parti étudié en médecine, alors que Sandra a redoublée. Quelques années sont passées en la voyant très peu, très rarement, chose qui s’est fait ressentir dans ma façon d’être : j’étais tendu et parfois un peu déprimé. Enfin, rien de grave… Jusqu’à ce qu’elle revienne.
Je la croyais en couple, mais apparemment, elle sortait d’une rupture. J’étais seul chez Luis, dans son appartement. Lorsqu’elle est venue, Sandra ne s’attendait pas à me voir, mais elle m’a embrassé. Mon cœur battait si fort, je n’entendais pas ce qu’elle me disait. Très vite, elle me poussait sur le lit, dans la chambre de Luis, et prenait mes mains pour les écraser sur sa poitrine. Je ne voulais pas de son corps et pourtant, impossible de le rejeter. C’est avec enthousiasme et force qu’elle m’embrassait, semblant ne plus jamais vouloir me lâcher.
J’ai réagit lorsqu’elle a reprit l’une de mes mains pour la glisser dans son entre-jambe.
Avec violence, je l’ai repoussé, sur un coup de tête. Je n’étais pas prêt pour ce genre de chose. La pauvre est tombée en arrière, se foulant le poignée par la même occasion. Quand Luis est arrivé, j’étais torse nu à quatre pattes sur le lit, allant vers elle pour l’aider… Mais lui n’a vu qu’un pervers s’apprêtant à faire de vilaines choses. Il connaissait mon attachement pour Sandra, mes états d’âmes en son absence, et celle-ci s’était en plus mise à pleurer en m’accusant d’avoir voulu coucher avec elle contre son gré. Mon meilleur ami a donc prévenu les autorités, immédiatement. Etrange de la part d’un meilleur ami, n’est-ce pas ? Lui aussi en pinçait pour Sandra. C’est aussi simple que ça. Peu après, l’on a relevé mes empreintes sur les vêtements de la présumée victime, et l’on m’a placé en garde à vu.
Mes parents ? Ils n’ont jamais cru en ces histoires, car je leur ai expliqué tranquillement se qu’il s’était réellement passé. Mon avocate était également de mon côté… Je lui faisais presque confiance ; c’était une personne fort expérimentée. Mais ses paroles n’ont pas suffit à m’éviter la prison.
Aujourd’hui, je suis là, dans un tribunal. Le juge vient de m’enlever cinq ans de ma vie, et j’ai mal. Pas seulement au cœur, mais aussi aux mains, car elles sont menottées. Au moins, je ne pourrais agresser personne, c’est ce que pensent tous ces gens autour de moi. Ils me regardent comme si j’étais la pire des pourritures. Et moi, je fixe le sol. Il est rouge, il est doux. Un peu comme les lèvres de Sandra. Je jette alors un dernier regard à celle-ci. Elle semblait dévorer du regard le bel homme qui lui servait d’avocat. Il faut croire qu’elle m’avait déjà oublié, sitôt que le juge avait abaissé son marteau après avoir annoncé ma sentence.
« Alors c’est ça, la justice ? »
Mwaaaa ;
• Comment es-tu là ; J’y suis déjà oAo
• Code ; ♥
• Âge ; Indéterminé o^o
• Pays ; France♥
© Flyremoon.
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