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 Allez bouge-toi un peu, potit chat [ Chatalov Y. Nikolai ]

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MessageSujet: Allez bouge-toi un peu, potit chat [ Chatalov Y. Nikolai ]   Allez bouge-toi un peu, potit chat [ Chatalov Y. Nikolai ] EmptyJeu 15 Oct - 10:25

«Je suis maniaque et j'vous emmerde... »
Allez bouge-toi un peu, potit chat
Cela fait un peu d’une semaine que notre cher Allemand est arrivé dans la prison de Luriguancho. Et il faut dire que son début de séjour n’est pas vraiment de tout repos. Ca jolie frimousse a le don d’attirer la plupart des prisonniers, sa taille aussi les amuse bien, ils n’arrêtent pas de lui dire qu’il est mignon. De quoi l’agacer gentiment. Jusqu’à aujourd’hui, Ulrich a réussi à les esquiver, mais pour combien de temps encore ? Le pire moment, c’est les douches. Il fait comme si de rien n’était, ne regarde pas autour de lui et repart en un clin d’œil. Plus on ignore, mieux c’est. Et surtout, jamais-JAMAIS- ne se baisser pour ramasser le savon, ce n’est pas une légende.

Après les douches, il faut retourner dans les cellules en attendant le repas du midi, ensuite, c’est quartier libre jusqu’en fin d’après-midi. Mais voilà, quand il retourne dans sa cellule, c’est la crise cardiaque assurée. Lui qui se fait chier à nettoyer et ranger, son colocataire fout le borde par derrière. Le brun fronce les sourcils en voyant la grosse pagaille, une vraie poubelle.

« Sie Sheisse… »
Tu fais chier…

A croire qu’il prenait un malin plaisir à mettre le désordre dans leur lieu d’habitation. Déjà que ce n’est pas un palace, il en rajoute l’autre là… Il a beau être plus grand, beaucoup même, il ne se laisse pas marcher dessus. C’est donc avec un grand soupire que le brun recommence à ranger pour la énième fois. Je vous assure que pour un maniaque c’est horrible de voir autant de foutoir, ça en devient maladif. Faut qu’ça brille ! L’Allemand ramasse les affaires du chat qui traînent ici et là, puis les lui balance à la tronche avec une arrogance puissance dix.

« Je vais t’apprendre à ranger tes affaires moi. C’est une vraie porcherie ici, t’aime vivre dans la merde ? »

Avec ses cheveux encore humides de la douche et son air renfrogné, la sex attitude aussi atteint facilement la puissance dix. La seule partie bien rangée de la cellule, est son lit. Tous les matins, il le fait.

« T’as intérêt à m’aider à ranger, on vit tous les deux ici que je sache, donc on se partage les tâches. Bewegen Sie sich. »
Bouge-toi.

Ulrich sort un petit foulard blanc et l’attache autour de sa tête pour protéger son nez de la poussière. Une fois prêt, il commence le nettoyage de la pièce, gardant son air boudeur. Il espère pouvoir faire bouger son colocataire, dans quel cas il devra sans doute lui mettre un coup de genou pour le faire réagir.

»

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Chatalov Y. Nikolai


Chatalov Y. Nikolai
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MessageSujet: Re: Allez bouge-toi un peu, potit chat [ Chatalov Y. Nikolai ]   Allez bouge-toi un peu, potit chat [ Chatalov Y. Nikolai ] EmptyMar 27 Oct - 3:04

Allez bouge-toi un peu, potit chat [ Chatalov Y. Nikolai ] 840748Nikolai1



« Le Potit Chat t'emmerde ♥ »






Ça devait faire combien de temps, que j'étais ici, hein ? Cette cellule, je la connaissais bien. Trop bien, même. Toi aussi, d'ailleurs. Où que j'aille, tu es là, alors je pense que tu ne peux que bien connaître mon quotidien. Tu peux d'ailleurs deviner que je ne perds jamais de temps pour m'habiller. J'attrape un chandail, un pantalon et je me lève pour me diriger vers les douches en espérant qu'il n'y ai pas trop de monde. Je n'ai jamais aimé la population, surtout lorsqu'elle vous dévisage de la sorte. Ce jour là, j'ai simplement soupiré. J'avais préféré t'amener avec moi, te cachant dans la poche de mon pantalon pour ensuite entrer dans ma cabine de douche attitrée. Celle-là était toujours propre, toujours chaude. Je ne m'en plaignais jamais et c'était plus que rare quand elle se retrouvait utilisée. Je t'avais déposé avec les linges sur l'espèce de petit tabouret, jusqu'à ce que je termine ma toilette et que je n'enfile les nouveaux vêtements que j'avais préparé. Contrairement à ce type là, celui qui partageait la même piaule que moi, je me levais tôt. Un peu trop tôt, peut-être. J'étais ensuite sortit pour gagner les miroirs, séchant mes cheveux de par cette habitude. Ça me venait naturellement, maintenant. Je passais ma main entre mes mèches, mes doigts recouverts de gel s'occupant de remonter un peu ces quelques épis qui partaient dans tous les sens. Je n'aimais pas trop les laisser retomber sur le visage, ça ne m'allait pas et ça venait brouiller ma vue. Tu m'imagines, toi, avec cette coupe que les Emos portent ? Ahah ! J'ose pas imaginer. Alors je préférais détourner le regard par la suite, attraper les quelques bricoles qui m'appartenaient pour ensuite regagner ma cellule. Ah, il était partit ? Certainement à la douche, lui aussi.

« Alors, tu penses qu'on va avoir quelque chose de correct à manger aujourd'hui ? »

J'avais prit cette même habitude de te parler. Je n'avais rien à cacher et encore moins devant les autres. Machinalement, mon bras se balançait afin de projeter les quelques bouts de tissu par dessus mon lit, ne lui jetant même pas un seul regard. J'en avais cure, du fait qu'ils retombent par terre. De toute façon, des vêtements sales n'avaient pas besoin de se retrouver parfaitement pliés. Tu ne crois pas ? Il me semblait bien. Alors que je n'avais même pas passé cinq minutes dans ma piaule, je reprenais ma route vers la « cantine ». Mmh. Quelle douce et agréable odeur. Je pouvais sentir les chicons de l'autre bout de la pièce. Le brouhaha était insupportable et tu pouvais en témoigner. Je te gardais avec moi, serré entre mes doigts. Ils étaient fins, certainement bien plus que la plupart des détenus de cette prison. C'était fou, à quel point ces imbéciles ne prenaient pas forcément soin d'eux. Toutefois, ce n'était pas le sujet. Concentrons-nous plutôt sur ce qui se trouvait à l'intérieur de … Ce bol, cette assiette ? C'était à peine si j'arrivais à distinguer quelque chose de plus ou moins … Comestible. Ça n'avait plus l'air d'être « vivant » ou « mangeable » à ce rythme là. Une espèce de bouillie que je tâtais de ma fourchette, redressant ma lèvre supérieure dans une mine écœurée. Yarh. Nan. Je mangerais pas ça. J'suis sûr que t'es d'accord avec moi. Alors j'ai préféré t'écouter. T'as toujours eu de bons conseils et là, pour le coup, j'ai préféré me lever sans prendre une seule bouchée et retourner dans « mon chez moi ».

Effectivement, j'y serais bien mieux que de rester là à respirer ces odeurs nauséabondes.

Sauf que c'était pas réellement mieux. J'étais à peine rentré qu'il me faisait déjà la morale. Il venait apparemment de prendre sa douche, hein ? Alors je te rangeais dans un creux de ma poche, t'éloignant des quelconques gouttes d'eau qui pourraient t’incommoder. C'est que je pensais à toi, tu sais. La preuve, je me mettais en face du garnement, haussant un sourcil sur deux tout en l'écoutant déblatérer ses stupidités.

« Hein ? Mais ça va, pas besoin d'en faire un plat. »

Franchement, l'idée de nettoyer cette pièce m'horripilait. C'est pas que j'avais pas que ça à foutre, mais c'est tout comme. Je passerais en fin de semaine aux machines à laver et je ferais ce que j'ai à faire à ce moment là. Autant faire une pierre deux coups, tu n'es pas d'accord ? Bien. Alors je l'observais avec son petit foulard, riant à cet air qu'il adoptait. Il avait tellement l'air sérieux qu'il me faisait rire. C'était un spectacle intéressant, vachement drôle et amusant. Jusqu'à ce qu'il ne s'approche de quelques unes de mes affaires.

« Fais ce que t'as à faire de ton côté, mais pas du mien. »

Que je grognais, avant de froncer les sourcils et de le toiser de ma hauteur. C'est vrai qu'il était petit, hein ? Je n'y avais jamais réellement fait attention. Ahw, c'est qu'il était mignon, le petiot ! Je lui tapotais la tête de ma main droite, alors que je lui adressais un regard. Moi, faire le ménage ? Il pouvait encore rêver les yeux grands ouverts.



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