Guarnicionero J. PieroDétenu
► DC : Symington Clyde & Vsevolod Varlaam • Date d'inscription : 13/04/2015 • Messages : 81 • Piercings et tatouages : Une larme sur la joue gauche, une étoile sur la joue droite de tatouées. Côté piercing, il n'y a bien que mes oreilles.
| Sujet: Thank you, Darling ♥ || PV Yamada Ryôsuke Lun 18 Jan - 17:39 | |
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Aimais-tu tant te mettre dans la merde jusqu'au cou ou portais-tu simplement la poisse? Peut-être, au fond, que c'était un mélange. [Mais non! Je suis seulement trop irrésistible, ils n'ont pas pu s'empêcher de me poursuivre pour que je leur appartienne. Ils sont jaloux et très possessifs.] Personnellement, j'ai surtout l'impression qu'ils cherchent à t'étamper dans le mur et à démolir ta jolie petite gueule. Tu avais encore joué avec le feu et, évidemment, en réponse, tu finissais brûlé. Les flammes cherchaient à te happer violemment et à te faire hurler. Pas de plaisir, cela va de soi. Peu importe ce que tu me dis, tu le savais bien. Sinon, dis-moi, pourquoi détalerais-tu comme un lapin, bousculant les gens au passage en t'excusant vainement? [Je n'aime pas les personnes collantes.] Pour être collants, ça, en effet, ils l'étaient. Ils te poursuivaient déjà depuis quelques heures et, toi, agile comme tu étais, tu les semais à chaque fois qu'ils se rapprochaient. Ou, plutôt, tu les laissais s'approcher, tu les saluais et tu repartais. Tu les narguais, moqueur comme tu étais. Un jour, j'en ai la certitude, tes âneries te retomberont durement sur le dos et tu payeras les frais comme nul autre.
Enfin. Même toi avais des limites et courir en rond commençait forcément à t'épuiser. L'endurance était peut-être ta bonne amie, cependant, quelque fois, elle aussi se faisait la malle. Tu avais peut-être assez jouer, ne croyais-tu pas? [Je me disais surtout qu'un bon verre d'eau serait le bienvenu. Ou un joli petit cul aussi.] Pourrais-tu choisir, au moins, lequel te faisait le plus envie en ce moment précis? Probablement pas. Monsieur était égoïste et monsieur aimait tout avoir ce qu'il désirait. Tu haïssais lorsque l'on te disait non, tu haïssais lorsque ce que tu voulais te glissait entre les doigts. Gamin. [Je suis un peu vieux pour être un gamin. Je sais que j'étais mignon, adorable, petit, mais, malheureusement, comme tout le monde, j'ai grandi. Ne t'accroche pas au passé! Ou serais-tu pédophile, je ne te savais pas comme ça! Quel honte! ] Ce n'était pas ce que je voulais dire. Tu m'énerves. Si seulement tu pouvais rester sérieux, même dans tes pensées, au lieu d'y mentir et d'y dire des conneries, j'aurais un travail beaucoup plus facile à mener à bien. Enfin, je ne devais pas trop rêver. C'était te demander la lune, que d'être normal.
Pantelant, tu jetas un coup d'œil derrière toi, les bruits de pas furieux te rejoignant de loin. Ils avaient réellement pété les plombs, bravo mon cher. Tu te surpassais toujours. Arrivant à un détour ou quatre chemins s'offraient à toi, celui de rebrousser chemin, de tourner à droite ou à gauche, ou de continuer droit devant, tu fis rapidement le tour d'un regard circulaire. Je te dirais d'aller à gauche, mais, pour me contredire, tu iras à droite, n'est-ce pas? [Haw, tu me connais si bien, darling!] Ne m'appelle pas comme ca et presse plutôt ton cul. À moins que tu aies envie de l'offrir à ces grands cons? [Non, merci, je tourne à droite en vitesse. Ce côté est vraiment plus joli que la gauche.] Si tu le dis. J'espère seulement pour toi que ce n'est pas un cul-de-sac ou je rigole à en pleurer. Vivement, tu tournas et t'enfonçant dans un nouveau corridor, passant devant certains gardes que tu saluais d'une main. Ils tournèrent des yeux, soupirant. Ils étaient désormais habitués à cette routine dans laquelle tu te lançais jour après jour. Ils n'en faisaient plus de cas et laissaient tout bonnement aller. C'était moins compliqué et, surtout, moins épuisant. Seulement, on continuait à te poursuivre et, à vrai dire, tu commençais à t'ennuyer de cette petite course-poursuite. Donc, enfin, tu décidas d'y mettre un terme.
À nouveau, tu tournas sèchement dans un couloir et, vivement, tu choppas la première personne que tu croisas en chemin. Sous l'ombre d'un escalier, tu l'a plaquas contre le mur en lui lançant un certain regard entre le déchiffrable et l'indéchiffrable.
- Pardon, darling ♥
Tu n'étais pas désolé, pas le moins du monde, et tu vins lui voler un long baiser, tes mains tenant ses bras, histoire de ne pas recevoir de baffes le temps que les autres détenus passent et filent. D'ailleurs, tu regardais d'un coin de l'œil le couloir, attendant patiemment de les apercevoir fulminer. Tes lèvres restaient pressées contre les siennes, mais au moins, avais-tu la décence de ne pas chercher à y faire passer ta langue. [Il faut dire que je n'ai pas encore pris la peine de bien regarder son visage, je ne sais pas s'il est sexy ou, au moins, mignon. S'il est laid, je n'aurai pas envie d'éterniser le baiser et, au contraire, je préférerais le couper court.] Seulement, dans cette petite pénombre où tu t'étais glissé avec lui, il était fort probable que tu puisses à peine discerner ses traits. Quand bien même, ton corps que tu pressais quelque peu contre le sien avait la chance d'épouser ses courbes. Il était au moins mince, voire pourvu de fins muscles. [Hm...] Ta gueule. [J'ai encore rien dit!] Tu penses trop fort. Je n'ai pas envie d'entendre pour une unième fois tes fantasmes dégueulasses ni avoir ces images dans la tête. Te connaissant, tu dois déjà imager mille et une tenues ou situations. Contente-toi de l'embrasser et de rien d'autres, veux-tu!? [Ce ne serait pas du gâchis?] Tu as envie de te faire un autre ennemi aujourd'hui? [Non, pas vraiment en fait.] Alors, évite de balader tes mains sur son corps, car, étrangement, il ne doit déjà pas être ravi de ce baiser forcé. Just saying.
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