Ó Taidhg A. Rafael
• Date d'inscription : 11/08/2016 • Messages : 1 • Piercings et tatouages : Piercings à la lèvre inférieure et au cartilage.
| Sujet: Beware |Ó Taidhg A. Rafael| [EN COURS] Dim 14 Aoû - 17:56 | |
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• Prénoms ; Rafael Aengus • Nom ; Ó Taidhg • Sexe ; Masculin • Âge ; 35 ans • Origine ; Irlandais/Péruvien • Travail ; Psychiatre • Sexualité ; Indifférent • Groupe ; Transcendant
• Ta musique préférée ; Shostakovich - Piano concerto No.2. • Ton fétiche ; Les mains. • Dr Pepper ou Coca ; Bleh. • Grand ou petit ; SPAGHETTI ! (Mais plus sérieusement, 1.93 cm.) • Ton habit préféré ; Si le chapeau peut être considéré comme un habit... le chapeau. Mais victorian style before everything. • Ta série préférée ; Hannibal. • Tu aimes les concombres ? ; … Oui.
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Physique ; 2fab4u
« L'élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais. » - Hepburn
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Rafael, le paon parmi les coqs, le roi parmi les gueux. 1 mètre 93 d'élégance et de manières prononcées quelquefois aidé par des talonnettes, il s'agit là d'un homme qui ne passe guère inaperçu, et qui ne manque jamais de marquer les esprits, de par sa prestance ainsi que de son originalité.
Indifférent à la mode actuelle qu'il vomit du plus profond de ses tripes avec un dégoût dont lui seul est maître, le simulacre d'aristocrate ne jure que par les vêtements empreints de l'époque victorienne ; ces derniers, lourds et dissimulant sa maigreur ascétique, recouvrent chaque parcelle de sa peau telle une armure de tissu, et ne laisse à portée du regard d'autrui que son visage au constant sourire bénin. Témoignant d'une bonté excessive au strict contraire de ses yeux discordants, il enjolive un minois hâve aux traits pourtant doux et fins, tandis que ses iris dépareillés apportent un tant soit peu de couleurs à ce rescapé des cimetières. Son œil droit reluit d'une teinte pâle de jade à l'inverse du gauche qui, lui, est pigmenté d'un bleu d'aigue-marine, faisant ainsi de notre trentenaire un parfait exemple d'hétérochromie. Autre particularité, sa chevelure – vous l'aurez remarqué, est aussi flamboyante que le rouge poivron : soigneusement peignée et retombant sur ses épaules en boucles épaisses, Rafael voit en elle une beauté inégalable et n'y autorise aucune main afin de préserver la fluidité de son mouvement (mais aussi parce qu'il ne se balade pas avec une brosse). Mais sur ce crâne se trouve aussi un accessoire bien spécial... et par cela, je parle bien entendu de son chapeau. Ah ! Que serait Rafael sans son fidèle compagnon plumé ? Ce chapeau haut-de-forme ne se séparant Ô grand jamais de sa tignasse rousse est aujourd'hui devenu son symbole ; Rafael est le chapeau, le chapeau est Rafael. Sans lui, la sensation d'être incomplet rend le psychiatre particulièrement mal-à-l'aise, voire tout aussi irritable qu'une ortie : il n'est donc pas bon de le fréquenter quand son couvre-chef n'apporte pas l'ombre dont il a besoin, au risque de se faire froidement réprouver par sa langue acerbe.
Par ailleurs, sans doute le remarquerez-vous au cours de vos conversations avec sa noble personne, mais cette dernière n'est pas... eh bien, pas tout à fait comme les autres. Et même loin de là, en réalité. Scindé en deux dans un tongue-split réalisé au cours de son adolescence, l'organe est pareil à ceux de ses grands amis écailleux, chaque partie pouvant se mouvoir indépendamment de l'autre. Étrange ? Sans l'ombre d'un doute, mais hélas, il semblerait bien que nous ne soyons qu'au commencement de ses bizarreries vestimentaires. Prenons par exemple... ses montres ! Au but purement décoratif et au doux nombre de dix-huit, elles se resserrent sur ses bras fins, chevauchant la fine particule de tissu sombre les recouvrant telle une seconde peau indétachable au reste du corps. Forgées dans le bronze, leurs aiguilles, comme prises par une fièvre des plus farouches, tournent indéfiniment, de jour comme de nuit. Aucune n'indique la même heure et certaines, affaiblies par le temps, ont même cessé de fonctionner, notamment celle portée en broche à son col. Mais leur aspect disparate, bien qu'embarrassant tant à l’œil qu'à la cervelle, n'indispose d'aucune façon leur propriétaire qui n'a que faire du jugement d'autrui sur ses fantaisies : seule l'intéresse celle située sur le dos de sa main gauche, la dernière encore apte à le guider dans l'écoulement du temps.
… Son manteau ? Comment ça, « son manteau » ? Quel manque flagrant de délicatesse, cela ne fait nullement partie de ses exubérances !... Ou du moins, pas volontairement. Voyez-vous, le Docteur est quelqu'un de... souffrant. Par la faute d'un mal qui lui prend le bras droit chaque fois qu'il essaie de le lever, il est vrai que les pardessus de Rafael peuvent avoir l'air désordonné, confus, pour la simple et excellente raison qu'il ne les porte qu'à demi, abandonnant l'autre partie à pendre lamentablement sur le côté. Voilà qui a de quoi choquer de la part d'un fervent défenseur de l'ordre, mais toutefois, estimez-vous heureux qu'il fasse l'extrême effort de mettre la seconde manche de ses innombrables chemises – vous n'auriez pas souhaité voir son semi-cadavre se pavaner sous vos yeux, croyez-le. Que me reste-t-il a dire sur lui, désormais ? Devrais-je vous parler de ses bagues d'armures, ou de ses nombreux piercings au cartilage, certains étant à de rares occasions relié à sa lèvre inférieure ? Oh, non, je pense en avoir dit suffisamment à son propos... mais à vous de venir le découvrir, après tout.
Caractère ; d4rk
« Oui, votre orgueil doit être immense, car, grâce à notre lâcheté, rien n'égale votre puissance, sinon votre fragilité. » - Musset
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Le Docteur Ó Taidhg.
Qui est-ce, qui est-il ? Oh, pourquoi ne pas venir vous faire une idée par vous-même ? Regardez-le, ce raffinement de haine qui marche fièrement parmi les Hommes alors qu'il n'en est que l'ombre. Voyez son sourire dédaigneux, sa prestance insolente usurpée à ces rois d'autrefois : on lui donnerait le bon Dieu sans confession à ce bougre-là, tant la vertu habite son regard hétérochrome sans jamais lui frôler le cœur. Chez lui, tout est régulier, bien tracé, bien construit, mais tant de perfection n'a-t-il pas quelque chose d’écœurant... voire, de dérangeant ? Il scrute minutieusement les visages, enfonce son regard comme une lame froide dans les prunelles des passants. En silence, il les jauge, les juge, la lèvre étirée dans un rictus moqueur. Derrière ces yeux sans amour, sans pitié, sous cet air franc, presque impassible, n'y aurait-il pas une chose que l'on voudrait cacher, mais qui, quelquefois, fait vibrer les barreaux de sa prison morale ? Approchez, soulevez le masque dissimulant son visage ; toutefois faîtes-le doucement – c'est qu'il ne faudrait pas la provoquer, cette sale bête. Qui sait de quoi il serait capable, une fois emporté par la rage ? De rien, vous me direz ; l'on est nullement adepte de la violence quand on peine à se mouvoir sans douleur. Voilà, pincez ces rebords princiers entre vos doigts : maintenant, il ne vous reste plus qu'à l'enlever, à détruire l'usurpateur. Ne faîtes pas attention à ses grognements – c'est bien la seule chose qu'il est capable de faire. Une fois mis à nu, le monstre se révèle dans toute sa laideur, distordu, immonde, grossier. Que dis-je, monstre ? Monstre d'orgueil, oui. Monstre de cruauté, aussi. Mais monstre tout court, monstre tout seul, est-ce légitime ? L'est-il seulement ?
Psychopathie. Tel se nomme la goule tapie dans l'ombre du personnage rayonnant et souriant qu'est le très cher Docteur Ó Taidhg, se nourrissant des amours fanés de ceux et celles qui l'ont un jour aimé. Leur a-t-il offert autre chose que son extrême indifférence ? Nul ne le sait – et il encore moins : Par principe ou par lymphatisme, ce homme ne cherche pas à s'investir dans ses relations, à tel point que les visages et les noms semblent rencontrer des problèmes à s'encrer dans sa mémoire. Vous ? Oh, il faudrait d'abord qu'il vous voit, qu'il vous remarque, ce qui est difficile lorsque l'on se croit, comme il, à des centaines d'échelons au dessus de la plèbe – telle qu'il la qualifie. Alors non, ne vous faîtes pas d'idées ; vous n'existez certainement pas dans son monde... aucune, aucune chance. Il faudrait premièrement qu'il vous respecte, et croyez-le ou non, c'est une tout autre paire de manches ! Pour ce faire, vous devriez être plus intelligent que les autres, plus intelligent que sa personne, suffisamment pour ne pas vous faire avoir par la patte blanche qu'il agite sous vos yeux... Manipulateur. Escroc. Comédien. Un modèle de perversion brute... A vous de ne pas avaler ses couleuvres. De ne pas faiblir face à lui, parce qu'il vous incombera la faute si vous tombez dans ses filets. Ce n'est pas lui, la crevure, c'est vous, qui êtes un idiot. Mais pourrais-je seulement vous blâmer si vous cédiez au chant de cette harpie ? Malgré son cœur froid, imperméable à l'amour et aux sentiments trop complexes, il a cette douceur... cette douceur mielleuse qui imprègne sa voix et ses gestes, manifestement calculée au point d'en ressortir mauvaise, presque vomitive.
Ceux qui le connaissent en profondeur peuvent en témoigner : ses paroles sont un poison enrobé de sucre, destinées à s'approprier l'affection des gens pour ainsi mieux les manipuler. Nul ne rivalise avec Rafael en matière de ruse et de fourberie, ces deux termes décrivant à merveille ce joyeux personnage. Ses promesses sont creuses, ses compliments rarement pensés mais son jeu d'acteur est tel que personne (ou presque) n'ose penser que cette créature n'est rien d'autre qu'un mythomaniaque. L'expérience fait bien des choses, après tout... N'a-t-il pas joué un rôle toute sa vie durant ? Impossible de savoir si il est encore capable de déceler la vérité au travers de tous ses mensonges, si il peut encore regarder la réalité dans les yeux après tout ce temps passé à la distordre, à la nier... Car plus que d'être un simple psychopathe à la Hannibal Lecter, le cas de Rafael témoigne de déviances dans tous les domaine possibles et imaginables. Il n'est pas seulement antipathique ; il est aussi un modèle de masochisme et de sadisme à l'état pur, obsédé à l'extrême par sa bien-aimée mère et ne recherchant au travers de ses partenaires qu'une tierce ressemblance avec cette dernière. Et par cela, je ne dis pas que l'apparence physique l'intéresse d'une façon ou d'une autre : votre visage peut être beau, vos traits finement tracés, mais est-ce vraiment votre visage qu'il regarde... ? -- non, effacez-moi ce sourire obscène, il n'a que faire de vos atouts arrières (ou avants) : Ce qu'il aime, lui, ce sont les mains. Les petites, les grandes, les fines, les boudinées... tout lui va, tout lui convient, chacune mérite ses caresses, ses baisers, son obsession... Peu lui importe votre laideur globale, ne trouve-t-on pas parfois la beauté dans le plus vulgaire des cailloux ?
Bien que bouffi de misanthropie, il les aime, ces imbéciles qu'il côtoie chaque jour - à sa façon, toutefois. Sans doute sont-ils plus faibles, plus moches et plus pauvres que lui, mais au moins, ces déchets ont le mérite de pouvoir se rendre utiles, ne serait-ce qu'une fois dans leur vie. Et Rafael, du haut de sa miséricorde, approuve tout à fait l'existence de cette plèbe qui grouille comme des vers dans les intestins de Luriguancho. Mais n'imaginez pas une seule fois cette homme s'aventurer un peu trop loin dans la prison : il tient à garder ses deux reins et tout le reste de ses organes en place. Comprenez bien, il ne faut pas mélanger les torchons avec les serviettes, les traits avec les taches, le dessin de votre petite sœur de deux ans avec les plus belles œuvres de Van Gogh... Mais sur la vie de sa génitrice, il les aime de tout son cœur trois fois trop petit, ces petits insectes qu'il voudrait parfois avoir sous le plat de sa talonnette - ne serait-ce que pour regonfler son ego déjà hypertrophié. Oh, ne le regardez pas comme ça... Vous ne le croyez donc pas ? Oui, sans doute avez-vous raison, seulement, prenez garde : vous ne devriez pas lui dire que vous vous méfiez de lui... il n'aimera pas ça, et vous savez combien les hommes peuvent être laids quand ils sont frustrés... surtout cet homme, en particulier. Mais très bien, il l'admet entre ses dents serrées : Peut-être est-il un chouïa arrogant, quoique méprisant serait le terme le plus adapté à son caractère. Mais peut-on vraiment lui en vouloir, à lui qui n'a jamais connu la misère ?
Il les aime, il le répète. On croirait une prière destinée à altérer la réalité, à s'altérer lui-même. Mais quiconque présente un appareil génital féminin, un porte-feuille ou une cervelle vide reçoit irrémédiablement son dédain, comme s'il s'agissait d'une malédiction inévitable. Misogyne, raciste et élitiste, quel roi que ce docteur Ó Taidhg (dieu, ce nom est impossible, pourquoi je l'ai choisi ?!)... mais, que le Ciel l'en préserve, n'ayez crainte : Jamais il ne vous le dira en face. Car la violence est un domaine dans lequel il ne triomphe guère. Ses poings sont trop faibles, ses os trop fragiles, ses muscles partis en vacance sans jamais revenir... sans doute serait-il différent si la bonne fée perchée au dessus de son berceau n'avait pas eu l'idée saugrenue de le condamner à une rupture de la coiffe des rotateurs mal-guérie. Et ce genre de choses, ça fait réfléchir même le plus sombre des connards avant de l'ouvrir, croyez-le... Toutefois, ce fruit n'est pas pourri jusqu'au trognon, aussi surprenant cela puisse sembler. Extrêmement doué dès qu'il lui faut user de ses mains, les peintures de Rafael (bien que traditionnelles à en mourir) n'ont rien à envier à son excellence, une fois armé d'un piano ou d'un violon, ses deux instruments fétiches. Puisque qu'il ne tolère ni l'échec ni la sensation d'infériorité, Rafael est un génie dans toutes les matières et accorde l'ensemble de son temps à la danse et à la lecture afin d'en connaître le plus possible sur les choses de ce monde. S'intéresse-t-il à tout ce qu'il lit ? ... Pas sûr, mais il le lira quand même - pour pouvoir mieux se vanter de tout ce savoir inutile plus tard. Après... oh, ce qu'il est difficile de lui trouver des qualités, à celui-là... On croirait qu'il a été fait pour être complètement malsain, ce n'est pas possible. Ah ! Voilà :
Sa gentillesse... mais attention, il s'agit de la vraie, cette fois-ci. Car si par miracle (ou malheur, selon les goûts), vous avez réussi à trouver logement dans son coeur, félicitations ! Vous avez désormais l'allié le plus dévoué au monde, qui renversera l'univers entier pour vous et troquera tous ses anciens masques pour trouver celui qui vous plaira, à vous qui avez fortement intérêt à rendre ses sentiments réciproques... Oh, malheur à qui ne l'aimera pas en retour... Personne, non, personne n'en a le droit. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant, chaque chien et chat se doivent d'adorer le Docteur ; autrement, il n'est pas content. Regardez ce poing fermé, ces yeux plissés au fond cruellement vide et blanc, qui sait ce qu'il prépare sous ce crâne ? Une divine vengeance, voilà ce qui se trame... enfin, pourquoi se montrer aussi pessimiste ? Vous pourriez tout aussi bien dire adieu à votre instinct de survie et vous jeter tel un pantin dépourvu de liberté dans les bras de ce doux disjoncté ! Après tout, il faut de tout pour faire un monde... même des suicidaires, ça aussi, c'est important.
Histoire ;
BLEH BLEH BLEH. (Mon royaume pour un second-souffle !)
TON PSEUDO ;
• Comment es-tu là ; Accusez Lorenzo ! • Code ; Tagliatelle valide le spaghetti ♥ • Pays ; France • Âge ; 20 ans • Sexe ; Féminin (I guess) • Cookies ou brownies ; Bleh. • Yaoi ou Yuri ; Bleh. • Avatar utilisé ; Rivershire (Original Character - Zephyrhant)
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