Brown MatheusDétenu
► Theme song : https://www.youtube.com/watch?v=gcm3ak-SLqM ► DC : Leo, Maria, Adrian • Date d'inscription : 18/03/2015 • Messages : 11 • Piercings et tatouages : Nope
| Sujet: La jalousie est un poison composé des passions les plus violentes | Julian [en cours] Mer 18 Mar - 22:08 | |
| Il existe deux jalousies, celle qui pousse à se tuer par amour-propre, et celle qui pousse à tuer par amour-propre. Informations ;
• Surnoms ; Juju, Ju, 'Lian...
• Sexe ; homme
• Âge ; 25 ans
• Origine ; péruvienne
• Motif d'incarcération ; homicide volontaire
• Sexualité ; homosexuel
• Son but ; il l'a déjà atteint, donc rien de particulier.
• Groupe ; asservis
• Personnage utilisé ; Mizuki - Dmmd
Questionnaire ;
Petits signes distinctifs; Malgré ses multiples tatouages et l'originale couleur de ses cheveux, Julian passe plutôt inaperçu. De taille moyenne (~1m75), il a une démarche discrète et un poids assez léger du fait qu'il soit très mince et peu musclé. Sa chevelure grenat qui retombe désordonnément sur son front est pourvue légers reflets carmins. Même lorsqu'il affiche le plus beau des sourires, on distingue dans ses yeux verts un soupçon de noirceur, de tristesse, accentué par la larme tatoué au creux de son œil gauche. Julian possède également des tatouages autour du cou, ne représentant rien de particulier, et deux piercings rouges à l'oreille gauche. • Ta musique favorite?- Bonne question... J'aime bien la guitare.. • La partie de ton corps que tu préfères?- Mes oreilles, car elles me permettent d'écouter. • Ton animal favori?- Le rouge gorge. • Si tu faisais un piercing, où le ferais-tu?- Pourquoi pas un troisième sur l'oreille ? • Masochiste ou sadique?- Sadique, bien évidemment. • Ton jeu préféré?- Cache-cache... Et c'est moi qui compte. • Ta date de naissance?- Le 5 mars. • Es-tu fier de ce que tu as fait jusqu'ici?- Bien sur.. Je fais toujours les bons choix. • Si tu avais un pouvoir, lequel serait-ce?- Je voudrais pouvoir tout entendre, même les pensées des gens. • Tu as déjà vu un monsieur tout nu?- Au mauvais moment, et mauvais endroit. • Si demain t'étais un poisson rouge, tu réagirais comment ?- Je ferais des bulles ~~ • Pégase, poney ou licorne?- Poney. • As-tu déjà eu des enfants?- Les enfants sont trop bruyants à mon goût, je les préfère morts. • Que penses-tu de la nourriture de la cantine?- Ça passe. • Te travestirais-tu pour quelque chose d'important?- Sans doute, oui !
| Personnalité ;
Tout le monde sait que Julian est quelqu'un d'aimable, amical , et attentionné. Ce que personne ne sait en revanche, c'est qu'il joue toujours la comédie pour parvenir à ses fins. Il vous a rendu un service ? Il vous as offert un sourire ? Vous pensez pouvoir lui faire confiance ?
Bravo, vous êtes bien rentré dans son jeu. Julian ne tient à personne et ne veut aimer personne. Même si vous avez l'impression d'être son meilleur ami, tout n'est que ruse et mensonge. Il ne garde la vérité que pour lui, au plus profond de son esprit, et il ne l'oublie jamais. Si il la ressort, c'est pour vous la coller en pleine face, vous achever avec, et regarder votre visage se décomposer sous la violence de ses mots.
Julian n'éprouve pas de pitié. Il fait toujours semblant d'être une bonne personne... Et si jamais quelqu'un venait à le découvrir, si jamais quelqu'un venait à y voir clair dans son jeu sans qu'il n'eut fait quoi que ce soit pour, il est fort possible qu'il prête allégeance à cette personne afin qu'elle garde le secret. Julian est prêt à faire n'importe quoi pour obtenir ce qu'il veut. N'importe quoi.
Néanmoins, il se met très rarement en colère. Il n'a des pulsions violentes qu'avec ceux qui l'appellent par son deuxième prénom : " Micka ". Ça l’énerve plus que tout. Il ne le supporte pas. C'est bien simple : la douleur des souvenirs que ses mots lui ressassent est quasiment insupportable.
Il existe tout de même un bon côté chez Julian. Un côté affectueux, attendrissant, sincère. Bien qu'il soit dégoutté par l'amour, il peut encore avoir des sentiments pour quelqu'un, et cette personne pourra profiter d'un Julian aussi tendre qu'un pancake fait maison. En revanche il faudra supporter sa possessivité démesurée, ses crises de jalousie, et ses idées tordues... Mais c'est une autre histoire.
Pour finir, Julian est un sadique dans l'âme. Il prend plaisir à voir souffrir les autres, et à leur infliger des blessures lentement... Sèchement... Cruellement... Chose qu'il a découvert en commettant ses crimes juste avant d'aller à Luriguancho.
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Histoire ;
J'ouvre les yeux. Face à moi se trouve un plafond gris, vide. Je tourne la tête sur le côté mais celle ci me fait me mal. Je ne peux qu'entrevoir le grillage de ce qui semble être la cellule d'une prison... Ma cellule ? Mais qu'est-ce que je fous ici ? Et qui suis-je ? Quel est mon nom ? Je ne me souviens plus de rien. Mon esprit est vide. Soudain une voix résonne dans ma tête. Une voix féminine, douce et... Familière.
Micka... Micka...
J'ai déjà entendu ces mots quelque part. Des images me reviennent en tête... Tout est encore flou. Serais-ce... Des souvenirs ? Je me souviens... Le couloir. C'était l'endroit le plus mystèrieux de la maison. Long, et recouvert d'une tapisserie rouge floral, ce superbe corridor offrait non seulement de multiples cachettes, mais un avantage incomparable pour écouter tout ce qui se passait derrière les vieilles portes ébénes qui le longeaient... Et, écouter aux portes était mon jeu favori.
Des secrets, des mots, des musiques, des disputes... Tout passait par mes oreilles curieuses et inssassiables. Je souriais en entendant les conversations de mes parents à propos de leur unique fils. Tantôt des compliments, tantôt des reproches... J'entendais tout, y comprit leurs ébats amoureux.
Et cette voix dans tout ça ? Je réfléchis un moment. Ma mère ? Non. C'est une voix de petite fille. Peu à peu, une silhouette se dessine dans mon esprit.
Une cascade de cheveux bruns, de grands yeux noirs, un corps frêle... Je la revois à mes côtés, tenant chaleureusement ma main glacée. Rosa... C'était mon amie d'enfance. Elle me comprenais. Elle savait que je trouvais les adultes ennuyeux, que la surprotection de mes parents me rendait fou, et que je préfèrais plus que tout me retrouver seul. Nous étions fait l'un pour l'autre, inséparables, liés par l'amour et la distance inexistance entre nos coeurs. Elle m'a toujours appellé ainsi, par mon deuxième prénom. Elle n'était pas la seule. Je me souviens d'une autre personne, plus exactement mon meilleur ami : Fran.
Fran aussi avait les cheveux longs. Enfin, seulement lorsque nous sommes entrés au collège. Cette période me revient petit à petit... Je revois ma mère envahissante me déposer à cinq mètres de l'établissement, Fran et Rosa m'attendre dans la cour côte à côte, et mon père passer me chercher en limousine à une heure tardive...
Une bonne vieille routine, qui sans Rosa aurait été sans doute insupportable. Recevoir un baiser d'elle chaque jour sur mes lèvres, subir la caresse enivrante de ses cheveux sur ma joue, et la voir rire à tout bout de champs. Elle aussi m'aimait... Et cette simple évidence me rendait heureux. Je désirais la voir sourire pour toujours. Je désirais qu'elle soit à moi pour l'éternité. Que jamais elle ne quitte mes bras. Je me moquais bien qu'elle me haïsse lorsque je défendais les autres garçons de s'approcher d'elle, lorsque je faisait des crises de jalousie pour un oui ou pour un non.. Il n'y avait qu'avec Fran que j'étais tolérant. J'avais pleinement confiance en lui. Il était comme mon frère et me l'avait prouvé plus d'une fois.
Le lycée fut différent. Rosa et moi avons eu nos premiers rapports sexuels, chose que j'ai trouvé particulièrement plaisante. Bien sur, Fran n'en savait rien. Non, nous étions si complices qu'aucun secret ne pouvait filtrer à travers notre amour. Ma mère me permit également beaucoup plus de choses, et j'avais enfin la sensation d'être adulte. Puis nous avons fait nos études tout les trois, dans la même université. J'ai remarqué que Fran se comportait bizarrement... Mais ça m'était égal. Je ne lui portais plus d'attention car Rosa était avec moi. Caresses, échanges, et baisers étaient notre quotidien, sans parler des nuits torrides que nous passions enfermé dans l'unique chambre de notre appartement.
Oui... Je me souviens de cette vie trop parfaite dont je m'énivrais chaque jours, et de cet indicible espoir de rester jeune et heureux à jamais. Seulement, les absences de Rosa se multipliaient. Elle pretextait se rendre à la bibliothèque pour travailler, que ma présence n'était pas indispensable... Alors je la laissais faire, ne pouvant m'opposer à aucun de ses désirs. Cependant, je savais bien qu'elle me cachait quelque chose. C'est pourquoi je l'ai forcé par tout les moyens à me dire la vérité. Je me rappelle ces mots qu'elle a prononcé froidement après avoir goûté pour la première fois à une gifle de ma part. Ces mots qui m'ont hanté d'innombrables nuits.
J'ai un cancer, Micka.
Rosa allait simplement se faire soigner. Elle ne voulait pas m'inquiéter. Pourtant je ne regrettais pas de l'avoir frapper. Quelque années passèrent, où elle se fit de moins en moins présente. Je ne sais pas si elle se rendait compte que sans elle à mes côtés, moi aussi je mourrais lentement, seul... Fran ne me donnait même plus de nouvelles régulières.
Un soir je voulus accompagner ma fiancée chez le médecin, chose qu'elle refusa catégoriquement, pour "ne pas que ça m'affecte d'avantage". Elle n'avait rien compris : c'est justement le fait qu'elle ne veuille pas de moi qui m'insupportait.
Assis sur mon lit, je réfléchis à tout ça. Retrouver d'un coup tout ces souvenirs n'est pas très facile à encaisser. C'est un peu comme si on revit tout une seconde fois. Dans ma tête, c'est un peu le phénomène du domino : je me rappelle une chose, qui m'en fait rappeller un autre, et ainsi de suite, très rapidemment. Ou est passé Rosa, maintenant ? A cette pensée, un sentiment d'horreur me parcoure, sans aucune raison apparente... Je cherche alors audacieusement dans ma mémoire ce souvenir qui me chamboulera peut être plus que tout. Rosa était malade... Est-elle décédée ? J'ai seulement l'impression qu'aujourd'hui elle ne fait plus partie de ma vie. Quelque chose me revient. Quelque chose d'innatendu. J'entrouvre les yeux.
Comme Rosa m'avait interdit de l'accompagner, je décidais de la suivre en cachette. Son itinéraire me paraissait étrange. Elle avait dépassé l'hopital depuis un petit moment maintenant... Mon coeur battait et ma gorge se serrait au fur et à mesure que nous avançions. Elle s'arrêta devant une petite maison que je connaissais bien. Celle de Fran. Depuis quand était il docteur ? Si ce n'était qu'une simple visite amicale, elle n'irais pas en jupe courte et talons aiguilles déjà.
Fran ouvrit la porte et... Il l'embrassa. Longtemps, langoureusement, avec une passion qui me donnait envie de vomir. J'aurais voulu hurler toute ma rage à ce moment la, le frapper et lui arracher des mains ma fiancée... Seulement, je restais silencieux, un sourire sadique se dessinant sur mon visage. Je voulais en voir plus. Je me glissais près de la fenêtre et écoutais.
La voix de Rosa retentit quelque minutes plus tard. Il ne m'en fallut pas plus pour comprendre ce qu'ils étaient en train de faire. Je sonnais à la porte, et Fran vint m'ouvrir, habillé seulement d'un peignoir.
Micka ?
Je le frappais, puis venais l'étrangler avec ardeur, appuyant sur sa gorge avec la paume de mes mains, et tâtant sa pomme d'adent sous mes doigts. De toutes mes forces j'essayais de lui ôter la vie. Un cri strident parvint jusqu'à mes oreilles.. Rosa. Je lâchais mon meilleur ami et me faufila dans la cuisine en vitesse pour m'emparer d'un couteau. La rage pullulait en moi. Je ne pouvais l'expulser qu'en atténuant ma soif de vengeance.
J'ai pété un câble.
Le sourire du diable aux lèvres, je me jetais sur Fran et enfonça la lame à plusieurs reprises dans son abdomen. L'excitation était tellement forte qu'elle m'arracha un rire sadique, empreint de folie. Rosa tentait de fuir mais bien vite je la rattrapais et la poussais sur le sol. La couvrant d'insultes, je plantais mon couteau dans ce cœur autrefois pur qui ne battait même plus pour moi... Le sang se répandait partout, et je me laissais glisser dans la flaque formée autour du cadavre de Rosa. Des larmes coulaient sur mon visage. A cet instant je fut dégoutté des femmes, dégoutté de l'amour, et voila que je renaissais sous un nouveau jour...
Les voisins avaient alertés la police après avoir entendu les cris. Je savais, sitôt que mon arme était tombée sur le sol, que je finirais mes jours en prison. Mais je m'en foutais. Vengeance était faîtes. Ma vie n'avait plus d'importance. La folie m'avait pris sous son aile.
Leo ;
• Comment es-tu là ; DC de Leo
• Code ; Chaloupe
• Âge ; voir Leo
• Pays ; voir Leo
Ps : citations sur la jalousie de Hervé Le Tellier
© Flyremoon.
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Brown MatheusDétenu
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| Sujet: Re: La jalousie est un poison composé des passions les plus violentes | Julian [en cours] Dim 22 Mar - 22:20 | |
| FINI !
Enfin je crois, à vous de voir x3 |
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Owen R. SkyeCo-Fondateur
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| Sujet: Re: La jalousie est un poison composé des passions les plus violentes | Julian [en cours] Dim 22 Mar - 22:50 | |
| Re-bienvenue à toi !
Tout est en ordre, ton histoire est superbe, et c'est avec joie que je te valide. Bon jeu sur Luriguancho ~ |
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